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Le Premier secrétaire, Driss Lachgar, a passé en revue les importantes réunions et rencontres partisanes tenues au cours des semaines écoulées, et ce à plusieurs niveaux, en l’occurrence la rencontre avec les responsables du parti dans la région Tanger-Tétouan, la structuration de la Commission des Marocains résidant à l’étranger et du secteur de l’OCP, la réunion avec le bureau de la Commission administrative, la rencontre avec les présidents de communes et les conseillers et conseillères ittihadi(e)s, en plus des réunions avec les commissions des affaires étrangères, de la parité, de la communication et des médias ainsi que celle de l’intégrité territoriale. Des rencontres faites pour rappeler que la dynamique partisane au niveau organisationnel est un levier primordial pour l’édification et la modernisation institutionnelle.
Dans son exposé, le Premier secrétaire a présenté l’agenda des prochaines activités qui auront lieu au cours de la dernière semaine du mois courant.
Par ailleurs, la question de l’intégration de la famille ittihadie a occupé une place importante dans l’intervention du Premier secrétaire. Surtout en ce qui concerne le volet des mesures concrètes conformément aux conditions organisationnelles adéquates et ce, dans les plus brefs délais, ce qui devrait renforcer le mouvement ittihadi et constituer l’une des principales réponses aux défis de l’étape.
Quant aux dissensions au sein du gouvernement, le Premier secrétaire a confirmé que les positions de l’USFP concernant le rendement du gouvernement, se sont avérées justes à cause de l’attitude du parti majoritaire qui a contourné les droits de l’opposition et la non-opérationnalisation de la Constitution, en donnant la priorité à l’improvisation, au populisme et aux discours rhétoriques au lieu de trouver les véritables solutions à la crise globale. Et après une large discussion des différents points, les membres du Bureau politique ont fait état du bilan positif des missions qui ont été effectuées au niveau organisationnel. Dans ce sens, plusieurs missions ont été programmées au niveau régional, provincial et sectoriel, et le suivi de la mise en application des recommandations adoptées par la réunion des présidents et présidentes des collectivités locales.
S’agissant de la situation politique, le Bureau politique a enregistré, à nouveau, la gravité de l’orientation entérinée par le chef du gouvernement à l’égard de l’institution législative, en outrepassant les prérogatives de la présidence. Les faits ont prouvé que cette attitude systématique vise à annihiler tout rôle du Parlement en le transformant en Chambre d’enregistrement, et à ne pas respecter la séparation des pouvoirs, ce qui confirme la poursuite de la violation des principes de la Constitution et de la démocratie.
Le Bureau politique a mis également en garde contre la politique de confusion palpable dans tout ce qui est en relation avec la crise économique, financière et sociale, et ce en raison de l’absence d’une vision globale et un plan intégré en vue d’en sortir. Cet état se confirme à travers le déficit enregistré au niveau des finances publiques, de la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens, de la régression des investissements ainsi que de l’incapacité de l’Exécutif à entreprendre les réformes nécessaires.
Le Bureau politique a condamné, par ailleurs, la dangereuse régression enregistrée au niveau des droits et des libertés, particulièrement les droits des femmes qui continuent à accuser des coups en raison de l’orientation réactionnaire du PJD qui étend sa mainmise sur le gouvernement. En attestent les commissions créées par le PJD sous la bannière de la promotion de la femme et la lutte contre toute forme de discrimination.
Le Bureau politique exige, face à cette situation, la coordination et la conjugaison des efforts des différentes composantes du mouvement démocratique, syndical, de la société civile, des intellectuels en perspective de la constitution d’un front moderniste, démocratique et social, pour mettre en œuvre les dispositions de la Constitution et l’établissement d’un programme de réformes à même d’être au service d’une société faite de justice, d’équité et d’égalité. Passant en revue la situation dans plusieurs régions, le Bureau politique a dénoncé les abus de pouvoir « d’Amghar » dont souffrent certaines régions, à l’instar de ce qui se passe à Ait Ourira dans la province de Béni Mellal. Evénement qui rappelle l’époque du Protectorat. Dans le même sens, le Bureau politique condamne le comportement d’un responsable de la commune de Chalalat située dans la province de Mohammedia. Il exprime sa solidarité avec les habitants de ladite commune et suit de près leur situation tant sur le plan juridique que médiatique.