-
Rabat reçoit le Prix d'honneur ONU-Habitat 2024
-
Précisions des administrations des prisons d'Al Arjat 1 et de Marrakech
-
Emission conjointe de deux timbres-poste célébrant les relations historiques entre le Maroc et le Portugal
-
Interpellation à Tanger d’un ressortissant portugais faisant l’objet d’une notice rouge d’Interpol
-
Mimoun Azzouz, une compétence marocaine au service de la thérapie génique au Royaume-Uni
Etalé sur 36 mois, ce projet a pour objectif principal la protection des droits de l’enfant contre les différentes formes de violence à travers la promotion des normes sociales protectrices, indique un communiqué de l'UNICEF parvenu à la MAP.
La mise en œuvre de cet accord sera placée sous le leadership du ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social qui coordonne depuis septembre 2015 le processus d’élaboration du programme national de mise en œuvre de la PPIPEM, en associant différents partenaires gouvernementaux, des institutions nationales et les organisations de la société civile.
Ce programme, d’un financement global de 1,49 million d’euros dont 1,25 million d’euros mobilisés par le gouvernement belge, permettra le déploiement du quatrième axe de la politique publique intégrée de protection de l’enfance pour la période 2016-2020 relatif à la promotion des normes sociales amies de l’enfant, note la même source.
Aujourd’hui et bien que l’ampleur réelle de la violence à l’égard des enfants ne soit pas précisément connue au Maroc, les différents constats des acteurs de la protection de l’enfance s’accordent sur l’évolution croissante des problématiques liées à la protection des enfants sous ses différentes formes, relève le communiqué, faisant remarquer que ces violences continuent aujourd'hui encore à être soutenues par des pratiques et normes sociales indépendamment des catégories socioéconomiques de la population.
Selon les données du ministère de la Justice et des Libertés, les plus importantes formes de violences sont les violences sexuelles, les violences physiques et les violences psychologiques, à savoir l’abandon familial, précise la même source, ajoutant qu'entre 2011 et 2014, le taux moyen d’évolution a été de 7,29% pour la violence sexuelle et de 21,96% pour l’abandon familial.
Par ailleurs, les autres formes de violences psychologiques, tels que la non déclaration des naissances, l’exploitation dans la mendicité sont moins représentées par rapport aux autres catégories. Néanmoins, elles constituent des facteurs de risques et rendent les enfants plus vulnérables à des formes de violences plus graves comme les agressions sexuelles.
L'UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, en œuvrant dans 190 pays et territoires du monde entier avec ses partenaires en vue d'atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l'intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.