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Le représentant personnel du secrétaire général de l'ONU pour la Libye, Bernardino Leon, a vivement condamné samedi, de nouvelles violences à Tripoli, appelant à un arrêt immédiat des hostilités en Libye.
Dans un communiqué de la Mission d'appui des Nations unies pour la Libye (MANUL), rendu public samedi soir, l’instance onusienne a exhorté toutes les parties à ne ménager aucun effort pour mettre fin immédiatement aux combats et prendre toutes les mesures nécessaires pour créer un environnement plus propice aux négociations.
Leon a appelé les parties à épargner la population civile et ses biens au cours des combats et à respecter le droit international et les droits de l'Homme, notant que "tous les civils enlevés doivent être relâchés immédiatement et les blessés doivent pouvoir être soignés".
Selon la MANUL, "des informations préliminaires indiquent que trois civils ont été tués, dont une fillette, depuis le déclenchement de combats (vendredi) à Fachloum, un quartier de Tripoli", relevant qu'"il y a aussi des informations faisant état d'enlèvements de civils et de maisons incendiées lors des combats".
Le quatrième round du dialogue politique inter-libyen s'est poursuivi samedi à midi à Skhirate pour tenter de trouver une issue à la crise qui secoue ce pays. Ces consultations, qui se tiennent sous l'égide du représentant personnel du secrétaire général de l'ONU, Bernardino Leon, réunissent les représentants du Conseil national général (Parlement de Tripoli) et le Parlement de Toubrouk reconnu par la communauté internationale.
Les deux parties avaient présenté jeudi au responsable onusien leurs observations sur l'"avant-projet de transition politique en Libye" comprenant plusieurs questions essentielles se rapportant à la formation du gouvernement d'unité nationale et la sécurité.
Le porte-parole de la Mission d'appui des Nations unies pour la Libye, Samir Ghattas a déclaré à la MAP que l'ONU tente depuis vendredi de "réduire le fossé" entre les deux parties en vue de trouver une solution rapide à la crise politique et militaire dans ce pays où les combats ont fait 21 morts vendredi à Tajoraa, à l'est de Tripoli.
Ce quatrième round de dialogue inter-libyen, examine plusieurs "idées" présentées aux deux principales parties en conflit dans la perspective d'accélérer les négociations et relatives à la formation d'un gouvernement d'unité nationale, un conseil présidentiel, un Parlement, un Conseil supérieur de l'Etat et une instance chargée de la rédaction d'une Constitution.
En cas d'accord sur ces points, la Mission d'appui des Nations unies pour la Libye compte aborder dans une deuxième phase la constitution du Conseil supérieur de sécurité et le Conseil des municipalités.