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Un certain nombre de pays qui ont adopté une approche élargie et se sont attaqués à différents aspects de la question sont parvenus à améliorer efficacement et durablement la sécurité routière. Le défi est aujourd’hui de reproduire dans d’autres pays la tendance à la baisse de la mortalité par accidents de la circulation constatée dans ces pays, mais en progressant plus rapidement.
Selon le rapport, un fossé sépare toujours les pays à revenu élevé et ceux à revenu faible ou intermédiaire. Ces derniers enregistrent 90% des décès dus aux accidents de la circulation alors qu’ils ne comptent que 54% des véhicules en circulation dans le monde. L’Afrique enregistre à elle seule les taux les plus élevés de victimes de la route.
Se basant sur des preuves et faits, le rapport définit les domaines où il faut agir d’urgence, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Il s’agit notamment des législations concernant les comportements à risque (alcool au volant, vitesse…) et de leur application, ainsi que des améliorations à apporter aux routes, aux véhicules et aux systèmes de soins pour les blessés. En s’appuyant sur des analyses de données recueillies auprès de 180 pays, le rapport recommande davantage de mesures de protection des usagers de la route vulnérables et l’amélioration de la sécurité des véhicules.
Par ailleurs, le rapport de l’OMS indique que presque la moitié des décès sur les routes à l’échelle mondiale touchent les usagers qui sont le moins protégés : les motocyclistes (23%), les piétons (22%) et les cyclistes (4%).
Qu’en est-il de la situation au Maroc ? Dramatique. En effet, malgré les dispositions législatives complètes en ce qui concerne la conduite en état d’ébriété et le port du casque pour les motocyclistes, les accidents de la route font encore chaque année plus de 4000 morts. Cependant, elles restent incomplètes en ce qui concerne les mesures pour le port de ceinture de sécurité à l’arrière y compris en zone urbaine, l’installation de dispositifs de sécurité pour les enfants, et la limitation de la vitesse maximale en milieu urbain à 50 km/h.
Le Maroc doit, par ailleurs, continuer à faire des efforts significatifs en vue d’appliquer les normes minimales de sécurité des Nations unies pour les véhicules neufs en matière de standards d’impact frontal, de contrôle électronique de la stabilité et de protection des piétons. Des efforts doivent également être entrepris pour la mise en place d’un système de surveillance des blessures dans les services des urgences.
Ce rapport est le troisième de sa série et constitue l’outil officiel de suivi de la Décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020. Il est publié à quelques semaines de la 2ème Conférence mondiale de haut niveau sur la sécurité routière, qui se tiendra à Brasilia (Brésil), les 18 et 19 novembre 2015.