Des échelles existent pour mesurer la puissance des ouragans ou la qualité de l'air mais aucune n'est actuellement capable de mesurer les risques de canicule, d'inondation et de sécheresse, trois phénomènes destinés à gagner en intensité et en fréquence en raison du réchauffement de la planète.
Une série de catastrophes naturelles - des inondations au Pakistan et des coulées de boue en Chine - succède actuellement à une vague de sécheresse en Australie et à un nombre record de jours caniculaires dans l'est des Etats-Unis, a indiqué Ghassem Asrar, directeur du programme de recherche sur le climat de l'OMM.
"La conclusion générale à tirer, c'est que l'ampleur, la gravité et l'étendue des phénomènes extrêmes vont s'accroître, ce qui signifie que nous devons nous y préparer", a déclaré Asrar dans une interview à Reuters.
"Nous devons mettre au point des critères ou des indicateurs avec des estimations crédibles pour gérer ces épisodes météorologiques extrêmes", a-t-il dit. "C'est très au point dans le cas des ouragans, et il faut faire la même chose pour les vagues de canicule, de sécheresse ou les inondations".