-
SM le Roi félicite le Président de la République du Panama à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance de son pays
-
Le Plan d’Action de Rabat concrétisé à Béni Mellal: Discours de haine ? Liberté d’expression plutôt, tranche la Cour
-
Sahara marocain: L’Algérie à la croisée des chemins
-
La résolution du Conseil de sécurité positionne le plan d’autonomie comme “seule et unique base” pour le règlement de la question du Sahara marocain
-
Omar Hilale: La proposition algérienne de partition du Sahara marocain est un exutoire habituel aux déboires diplomatiques d’Alger
L’OMDH ne compte plus se taire sur les dépassements qui ont lieu, de manière systématique, au sein de la Coordination maghrébine des organisations des droits de l’Homme. La décision de suspendre son action au sein de cette Coordination dont elle est pourtant cofondatrice, vient d’exprimer un ras-le-bol de ses gesticulations qui n’ont rien à voir avec les objectifs ni avec la démarche participative requise. Comment ainsi admettre les dysfonctionnements ayant marqué l’élaboration du 6ème rapport parallèle relatif au pacte international des droits civiques et politiques ?
La colère au sein de l’OMDH s’explique par le fait que Khadija Ryadi, responsable au sein de cette coordination, « mêle ses états d’âme aux procédures requises pour un travail collectif entre des organisations qui ont des appareils et des visions nuancées… », a souligné un membre dirigeant de l’OMDH. Et d’ajouter que l’on ne peut aujourd’hui admettre qu’une responsable distille les positions de son ONG dans un rapport qu’elle qualifie, par la suite, comme étant représentatif de toutes les ONG marocaines. « Comment ose-t-on mettre les signatures d’ONG indépendantes et soumettre en leur nom un rapport dont elles ne partagent pas le contenu? », s’interroge la même source. Il s’agit certes «d’une énième manière d’imposer ses positions politiques sous couvert des droits humains».
Pour condamner officiellement cette position, l’OMDH a entrepris la procédure de retrait de sa signature de ce rapport, auprès du Conseil des droits de l’Homme à Genève, en l’absence de cadre de concertation et de démarche de validation antérieure. Nombre d’ONG ont adopté la même attitude, dont la Confédération démocratique du travail (CDT) et le Mouvement Anfass qui compte beaucoup de jeunes militants du 20 Février.
Et si Ryadi rétorque que l’OMDH a été représentée par une étudiante, lors d’une session de formation, le président de cette organisation n’a pas tardé à réagir : «Nous avons des appareils et nous ne pouvons être représentés par une étudiante stagiaire lors d’une rencontre aussi importante ». Et puis, dire qu’une étudiante stagiaire a représenté l’OMDH dans ce genre de manifestation est un scandale et une preuve d’un manque de sérieux et d’éthique de certains dépositaires de la pensée unique.
Nouri Zyad