L’OFI déterminée à poursuivre son combat pour l’instauration d’une justice sociale globale

A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre les violences à l’égard des femmes


Rachid Meftah
Mercredi 27 Novembre 2024

L’OFI déterminée à poursuivre son combat pour l’instauration d’une justice sociale globale
A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre les violences à l’encontre des femmes, coïncidant annuellement avec le 25 novembre, l’Organisation des Femmes Ittihadies (OFI) a émis un communiqué mettant en avant, à l’instar de toutes les organisations homologues à travers le monde, sa détermination à se déployer tous azimuts pour asseoir « une justice sociale globale face à toutes les formes de violences » affectant les femmes.

L’OFI souligne qu’elle s’aligne sur l’action de toutes les organisantions des femmes à travers le monde s’activant dans la lutte pour la démocratie et les droits humains dans leur universalité et leur globalité.

L’Organisation du secteur féminin de l’Union socialiste des forces populaires note qu’alors que les développements technologiques escomptent la lutte efficiente contre les disparités et lacunes impactant les libertés et les droits, « ils n’ont fait, tout au contraire, que laisser émerger d’autres formes de violences et d’atteintes aux droits des femmes.

Cela dénote comme il est relevé dans le communiqué de l’OFI que les manifestations de violences et de ségrégation affectant les femmes puisent leur entêtement dans les contextes culturels et sociétaux mais aussi dans les politiques publiques qui «normalisent» la violence, étant incapables de garantir la protection et la préservation des droits supposés être totalement et naturellement acquis.

Pour le collectif des femmes ittihadies, les sociétés, en dépit de tous les développements réalisés, ne sont pas parvenues à se défaire des séquelles des structures masculinistes qui contrôlent l’ensemble des instances culturelles, économiques et politiques de même que la totalité des institutions concernées par le devenir social.

Par ailleurs, l’Organisation des femmes ittihadies considère cette commémoration comme une opportunité de confirmation des revendications scandées à tout bout de champ appelant à l’impératif d’actualiser toutes les lois relatives à la protection des femmes contre les violences dont elles sont victimes et toutes les expressions et formes de différenciation basées sur le genre.

Dans cette veine, l’OFI alerte l’opinion publique quant aux menaces avérées de la recrudescence des «crimes électroniques» ayant un lien avec les violences à l’encontre des femmes qui revêtent «de nombreuses postures telles que les discours chargés de haine vis-à-vis des femmes, les appels rétrogrades faisant prévaloir la pratique de la tutelle sur les femmes, le harcèlement, la calomnie et le dénigrement ».

Le communiqué de l’Organisation du secteur féminin ittihadi développe, là-dessus, que les formes de violences traditionnelles rejoignent celles de la violence numérique, persistant à empêcher la poursuite de la scolarisation des jeunes filles et à perpétrer les crimes de violences, de viols, de harcèlement et d’agressions en plein milieu de l’espace public…

D’autre part, le communiqué de l’OFI, tout en reconnaissant les avancées acquises en matière « de respect des droits élémentaires des femmes », estime que cela demeure, hélas, insuffisant et partiel, notamment en observant la persistance de pratiques violentes contre les femmes envers lesquelles certaines instances de l’Etat affichent paradoxalement une indulgence disproportionnée, en particulier dans les lieux de travail ou à l’intérieur des foyers conjugaux, ou encore dans les structures de transport public. Pis encore des scènes de violence ont été constatées même lors de réunions de collectivités locales, en particulier celles se rapportant à des élections de bureaux ou au vote de budgets communaux…

L’OFI, déclare le communiqué, considère à l’occasion de cet évènement planétaire que la responsabilité des gouvernements successifs s’avère patente quant à la mise  en œuvre nécessaire de politiques publiques destinées à l’éradication de toutes les formes de violence contre les femmes, « notamment par le biais de l’investissement optimal favorisé par les secteurs de l’enseignement, la communication et la culture en tant que potentialités à même d’assurer la sensibilisation concernant le danger de telles agressions affectant non seulement les femmes mais l’ensemble de la société quant à la réalisation du développement durable ».

Rachid Meftah


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