Le Conseil des ministres des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a adopté, lors de sa réunion tenue cette semaine à Paris, le programme de coopération entre l'Organisation et le Maroc.
Dans la déclaration finale sanctionnant les travaux de cette réunion (6-7 mai), «les ministres ont accueilli avec satisfaction la décision de l'OCDE de mettre en place des programmes par pays avec le Kazakhstan, le Maroc, le Pérou et la Thaïlande, qui viendront étayer les efforts de réforme de ces pays, et se sont félicités de l'approche régionale de l'OCDE, notamment vis-à-vis de la région MENA, de l'Amérique latine, de l'Afrique subsaharienne, de l'Eurasie et de l'Europe du Sud-est».
Ce programme permettra au Maroc d'adhérer à certains instruments juridiques de l'OCDE et de bénéficier de conseils ciblés à l'appui de son programme national de réformes, outre le partage d'expériences.
Le Royaume bénéficiera aussi de l'examen multidimensionnel qui permettrait d'évaluer ses performances et ses priorités en termes de croissance, de durabilité et d'équité en tenant compte non seulement des résultats obtenus mais aussi de l'influence de la dynamique sous-jacente du développement national.
Ce programme constitue, en outre, une étape vers l'approfondissement de la collaboration et du dialogue avec les représentants des grands secteurs de l'action publique au sein de l'OCDE.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, qui a rencontré le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, le directeur des Relations mondiales, Marcos Bonturi et le directeur du Centre de développement de l'OCDE, Mario Pezzini, a rappelé que le Royaume est le seul pays africain et de la région MENA retenu dans le cadre de ce programme portant sur les deux années à venir et qui mettra à la disposition du Maroc l'ensemble des instruments juridiques permettant des facilités d'accès à toutes les activités de l'OCDE.
«Le parcours et la trajectoire que nous sommes aujourd'hui en train de bâtir avec l'OCDE nous permet d'espérer aboutir à un statut de membre à part entière de cette organisation», a-t-il souligné. Le secrétaire général de l'OCDE a tenu, à cette occasion, à assurer le Royaume de sa volonté d'apporter son soutien pour la mise en œuvre des réformes engagées en faveur d'un développement économique prospère, inclusif et durable.