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+Leo+, entraîneur depuis Noël des +champions de tout+, se veut rassurant en clamant que contre le Bayern, l’Inter a “construit”, a “toujours joué” et que “l’équipe est là et bien là”.
“L’équipe a suffisamment d’expérience pour ne pas subir le contrecoup psychologique de cette défaite”, dit-il. Mais les statistiques des Milanais sont nettement en baisse.
Résultats sur le déclin. Après sept victoires en huit matches, le rythme de +Leo+ a sévèrement fléchi. L’Inter a perdu le 13 février (1-0) chez une Juventus Turin pourtant pas particulièrement inspirée ce jour-là, puis a eu toutes les peines du monde à battre Cagliari (1-0) samedi dernier, en jouant très replié.
L’Inter a certes gagné à la Fiorentina son dernier match en retard (2-1), une semaine avant de recevoir le Bayern, mais sa défense avait souffert.
Une défense qui inquiète. L’arrière-garde reste le point faible de l’Inter, même si le technicien brésilien se veut toujours rassurant sur ce secteur. Le signal d’alarme a été tiré plusieurs fois, contre Palerme (qui menait 2-0 avant de perdre 3-2) ou l’AS Rome (victoire 5-3). Mercredi, les Munichois ont touché barre et poteau, et Thomas Müller a gâché deux frappes.
Autre inquiétude à l’horizon défensif, Andrea Ranocchia, recruté cet hiver, s’est blessé à un genou contre le Bayern. Privée de Walter Samuel pour toute la saison, l’Inter avait à peine trouvé un remplaçant décent qu’elle le perd (il devait passer des examens jeudi pour évaluer son indisponibilité). Les autres solutions en charnière centrale, Ivan Cordoba ou Marco Materazzi, n’ont pas été assez fiables cette saison.
Eto’o le symbole muet. Meilleur joueur de l’Inter cette saison, Samuel Eto’o (26 buts) illustre parfaitement le problème de son équipe depuis quelque temps. Il est plutôt bon, il a notamment réussi une excellente partie contre le Bayern, mais il ne marque plus depuis quatre matches.
Sur ces quatre rencontres, l’Inter a marqué seulement trois buts.
L’équipe joue bien, elle a même surpris Louis van Gaal, l’entraîneur bavarois, qui pensait que l’Inter jouait aussi défensif que sous José Mourinho. Mais elle ne trouve plus le chemin de filets.
Bref, la défense peine, et l’attaque ne comble plus ses manques.
L’Inter boit la tasse, l’Italie coule. Avec l’Inter, c’est toute l’Italie qui souffre. L’AC Milan et la Roma, eux aussi battus à domicile, la Serie A risque de disparaître avant les quarts de finale. Les fans de +calcio+ s’inquiètent d’une baisse générale de la compétitivité de leurs clubs. Ils ne seront d’ailleurs plus que trois au départ de la C1 2012-13, irrémédiablement dépassés au coefficient Uefa par...l’Allemagne.
Le déclin du foot italien? “Une question qui m’énerve, avait riposté Leo. C’est nous les champions d’Europe”. Peut-être plus pour longtemps...