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Facilitée par le Royaume du Maroc, la "Déclaration de Rabat" a été négociée, en amont de la 3è Consultation Mondiale, pendant plusieurs semaines à Genève et avait été acceptée par l’ensemble des parties prenantes, y compris l’Algérie.
Le revirement de la délégation algérienne, qui était le seul pays à émettre des réserves sur le paragraphe lié à l’enregistrement des réfugiés, démontre, si besoin est, sa fébrilité quant à la question de l’enregistrement des populations des camps de Tindouf se trouvant sur son propre territoire.
La position de l’Algérie, confirmée de nouveau lors de la Réunion de Rabat, est en violation des engagements internationaux de ce pays, et des appels récurrents du Conseil de Sécurité des Nations Unies, notamment la résolution 2654 (2022) sur la question du Sahara Marocain, qui demande, expressément, à l’Algérie de permettre au Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) d’enregistrer et de recenser les populations des camps de Tindouf.
Les hauts-responsables de l’Organisation Mondiale de la Santé, de l’Organisation Internationale pour les Migrations et du HCR, ainsi que l’ensemble des participants à cette Consultation mondiale, ont salué le rôle de leadership du Royaume du Maroc dans la promotion et la protection des droits des réfugiés et des migrants.
Ils ont, également, remercié le Maroc d’avoir permis l’adoption d’un Cadre politique ambitieux qui vise à renforcer la volonté des États et leurs engagements internationaux en vue d’améliorer la santé des réfugiés et des migrants sur la base d’une approche solidaire et collaborative, impliquant les gouvernements, les Organisations internationales et régionales, le secteur privé, les milieux académiques et la société civile.