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En effet, les journalistes et les éditeurs, hélas médusés par les manœuvres et campagnes menées essentiellement pour détourner le journalisme et les journalistes de leur mission première, à savoir l’information et le partage des préoccupations liées aux problématiques de la société, déplorent un certain nombre de stratagèmes suspects tendant à détourner le journalisme de sa mission et semer le doute quant à son rôle déterminant dans la société notamment en pleine évolution dans le processus démocratique. C’est ainsi que l’Association nationale des médias et des éditeurs fait état des inquiétudes des professionnels et met en avant sa détermination et son engagement dans la défense de la vraie presse, assumant sa responsabilité et observant assidûment ses règles et principes déontologiques.
Ainsi le collectif des médias et éditeurs se déploie en porte-voix de plusieurs centaines de journalistes professionnels reconnus qui évoluent en pleine légalité et dans le respect rigoureux des lois et règlements et des institutions et ne cesse de dénoncer l’émergence anarchique de personnes et de structures usurpant la fonction de journaliste ne s’appuyant sur aucune réglementation ni sur aucune stature déontologique reconnue mais s’employant à entretenir une confusion trompeuse entre le vrai journalisme, réglementé et encadré par des normes professionnelles et juridiques, et la production anarchique et éhontée de contenus simplistes intégrant les plateformes en quête de sensationnel.
A cet effet et compte tenu de la gravité de ce phénomène périlleux impactant la profession journalistique authentique, un communiqué a été publié schématisant ses impressions comme suit:
- L’effectif demeure attaché à l’encadrement juridique de la profession, à la fermeté quant à la conformité aux législations et à la mise en place de cadres organiques à même de mettre un terme à toutes les problématiques extravagantes qui se développent au milieu d’un vide juridique ayant laissé la voie bien ouverte à l’incitation à l’anarchie, à la mobilisation populaire et l’attrait de quelconques sympathisants à seule fin de cumuler « les vues » en les muant en gros chiffres dans les comptes bancaires échappant à la vigilance des structures fiscales.
Ainsi l’Etat et le gouvernement se doivent d’assumer leur responsabilité devant ce « cancer » qui se propage à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire national…
- L’ANME réitère sa recommandation de bien mettre en évidence la différence entre les institutions médiatiques (tenues par l’obligation de la responsabilité et l’engagement vis-à-vis de la société de même qu’autour de son modèle de développement s’appuyant sur l’investissement, l’emploi, la formation et le respect des règles de la profession), d’une part, et les énergumènes faisant du chantage, des rumeurs, de l’escroquerie un fonds de commerce fructueux, d’autre part.
- L’ANME s’engage à recourir à toutes les procédures pour la préservation de la solennité de la presse et des journalistes professionnels et la protection de leur déploiement en matière de recherche des informations et de lutte contre les rumeurs gangrénant la société …
- L’Association rend hommage à la démarche de la commission provisoire de la gestion des affaires du secteur de la presse et de l’édition, mais aussi aux décisions prises en sus de l’action assumée par les commissions permanentes, notamment celle de la carte de presse professionnelle et celle de la déontologie et des affaires disciplinaires.
- L’ANME estime que la poursuite de son déploiement dans ce contexte avec tout le courage et l’audace escomptés est à même d’assiéger tous les phénomènes intrus et de mettre un terme à la confusion et la mystification.
- L’ANME souligne que personne ne peut échapper à l’interpellation parmi le corps médiatique de même qu’elle considère que l’usurpation de la qualité de journaliste n’admet aucune tolérance à l’ombre d’une loi qui encadre cette profession et trace les conditions juridiques, sociales et académiques requises pour son intégration.
- Elle lance, en outre, un appel à toutes les institutions et instances de la société et aux forces vives à se déployer en matière de coopération, de coordination et de concertation pour la préservation du droit des citoyens à l’information, au divertissement, à la culture et à l’autonomisation culturelle de même qu’au renforcement de la vigilance face au raz-de-marée destructif affluant à dos de réseaux sociaux, qui, quant à eux, nécessitent davantage d’encadrement et de maîtrise (…)