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Le ministre, qui n'avait pas totalement fermé la porte mercredi à une éventuelle rupture des relations diplomatiques si l'Iran continuait d'expulser des diplomates, a cette fois accusé Téhéran de faire preuve de provocation.
"Les provocations proviennent toujours du même côté, c'est-à-dire du côté iranien", a dit Bernard Kouchner devant le Sénat. "Les déclarations encore aujourd'hui du président Ahmadinejad sont insupportables."
"Je crains qu'il n'y ait d'autres dispositifs et d'autres expulsions de diplomates et nous ne devons pas rester coi."
Il a appelé de ses voeux l'adoption jeudi soir lors du sommet des ministres des Affaires étrangères du G8 à Trieste d'un texte condamnant fermement la répression en Iran.
"Un texte est à l'étude et il est discuté car il y a des gens qui ne sont pas partisans de condamner, mais il y a la nécessité de produire ce soir à Trieste un texte ferme et nous le ferons", a-t-il promis.
Concernant de nouvelles sanctions que pourrait prendre la communauté internationale contre l'Iran, le chef de la diplomatie française a rappelé que cela ne serait pas judicieux.
"Au sommet de la hiérarchie de cet Etat, des voix se sont fait entendre, et non des moindres, pour dénoncer cette pratique, pour dire que la façon d'isoler l'Iran n'était pas bonne pour l'Iran elle-même", a-t-il dit.
"Les sanctions pèsent en particulier sur les couches moyennes, mais surtout sur les couches défavorisées", a-t-il indiqué, estimant que le mouvement de contestation engagé serait "prolongé".
Interrogé sur l'accueil éventuel de réfugiés politiques, le ministre a rappelé que "la France respectera(it) la tradition d'asile, comme toutes les ambassades occidentales" installées en Iran.
"Pour l'heure, cela ne s'est pas présenté pour une raison simple, c'est que le dispositif policier qui est autour de l'ambassade de France, mais aussi autour de toutes les ambassades, est pratiquement hermétique."