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La hausse progressive du nombre d'étudiants universitaires représente un lourd fardeau pour le département de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle pour préparer la rentrée universitaire dans les meilleures conditions, a-t-il indiqué dans un entretien accordé à la MAP dans le cadre des rencontres «Face à la MAP».
Il est prévu qu'environ 250.000 étudiants intègrent les universités au titre de la prochaine rentrée universitaire, en raison de la hausse, cette année, de près de 7% du taux de réussite en baccalauréat, a-t-il précisé.
L'offre pédagogique est en train d'être élargie afin de répondre à cette demande progressive, a-t-il expliqué, faisant savoir que le gouvernement a approuvé la création de 23 nouveaux établissements universitaires, ce qui est, pour lui, une «offre pédagogique à moyen terme».
Un travail est actuellement fait afin de rompre progressivement avec l'aspect traditionnel des établissements universitaires connus (Facultés des lettres et des sciences) et d'opter pour des établissements universitaires de nouvelle génération, à l'instar des écoles supérieures de chimie, des Facultés des sciences appliquées et des établissements supérieurs de «Ossoul Eddine» (fondements de la religion) et dialogue des civilisations, a-t-il poursuivi.
Le secrétaire d'Etat a également fait état de la création et de la généralisation des écoles supérieures de l'éducation et de la formation, les qualifiant de projet «très ambitieux», objet de la vision stratégique 2015-2030, vu que le département de l'éducation nationale a besoin de 18.000 à 20.000 nouveaux enseignants chaque année.
Cette expérience sera généralisée sur toutes les universités dans le cadre de la justice territoriale, et sur les Centres régionaux des métiers de l'éducation et de la formation, a-t-il ajouté.
S'agissant des préparatifs pour la nouvelle année universitaire, Khalid Samadi a relevé la création de nouvelles filières de formation au niveau des cycles licence et master, soulignant qu'il existe actuellement environ 2.600 filières accréditées, ce qui nécessite de grands efforts de la part des différents intervenants afin de présenter une offre pédagogique réussie.
Abordant les services sociaux, il a fait savoir que, depuis 2017, le planning de l'année universitaire a permis la distribution des bourses d'études entre le 15 et le 20 septembre et l'ouverture des cités universitaires durant le même mois, ce qui a permis le démarrage des études de façon normale durant la troisième semaine de septembre, contrairement à ce qui a été constaté lors des années précédentes, où les retards accusés aux niveaux de l'octroi des bourses et de l'ouverture des cités universitaires empêchaient un bon nombre d'étudiants de rejoindre l'université dès le début de l'année universitaire.
En ce qui concerne la couverture médicale des étudiants, le responsable a noté que malgré les efforts importants déployés afin de garantir un régime médical complet pour les étudiants, les procédures d'inscription, qui étaient compliquées auparavant, n'ont pas permis de réaliser l'objectif escompté, soulignant qu'après la modification du décret relatif à ce sujet et la simplification de la procédure, des résultats probants ont été réalisés car le nombre de bénéficiaires est passé de 4.000 à 90.000 au titre de l'année 2019.
S'agissant des bourses d'études dont bénéficient 385.000 étudiants, il a fait état de l'augmentation de l'enveloppe budgétaire affectée à cette fin, passant ainsi de 1,6 milliard de dirhams (MMDH) à 1,8 MMDH cette année, indiquant que le taux de couverture frôle désormais 85% des demandes exprimées et atteint 100% pour les étudiants issus des zones reculées et précaires.