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“Les pays islamiques peuvent parler d’une seule voix. Ils sont aujourd’hui fermement invités à adopter un discours médiatique rénové, à même de leur permettre de rectifier l’image négative de l’Islam et des musulmans dans les médias occidentaux”, a estimé le ministre, lors d’un débat diffusé mercredi soir par la Chaîne Internationale de la radio marocaine.
M. Naciri a appelé ainsi les Etats islamiques à réfléchir aux moyens appropriés pour contrer les campagnes attentatoires à l’Islam de manière intelligente et professionnelle. “Il ne s’agit pas de faire de la propagande. Il est question de transmettre les valeurs qui sont celles des 57 Etats qui forment l’Organisation de la conférence islamique (OCI)”, a souligné le ministre, lors de l’émission “Pile et face”.
S’exprimant, pour sa part, lors de cette émission, animée par Nargis Rerhaye, journaliste à “Libération”, Abdelhamid Jmahri, directeur de la rédaction d’”Al Ittihad Al Ichtiraki” et membre du bureau politique de l’USFP, a estimé que “les pays islamiques doivent cultiver leurs différences pour ne pas sombrer dans la pensée unique”.
“La Turquie n’est pas l’Indonésie, ni le Maroc ou l’Algérie. Les pays islamiques ne doivent pas adopter un discours unique et formaté. Il n’y a pas là danger pour la liberté d’expression et de presse”, a-t-il soutenu.
Concernant la liberté d’expression au Maroc, le ministre a estimé que des arrangements devraient être recherchés avec les différents partenaires sur la base “des principes fondamentaux”, lors de l’élaboration du nouveau code de la presse, de manière à garantir la liberté d’expression, sans heurter les intérêts et la vie privée d’autrui.
Il a indiqué, par ailleurs, concernant le monde islamique, que la création d’une chaîne de télévision de l’OCI, n’est pas à l’ordre du jour, en considérant que “l’enjeu ne se situe pas à ce niveau”.