Tenue du 28 au 30 août à Yokohama du 7ème Sommet de la TICAD
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Racisme structurel et institutionnel: Une discrimination silencieuse mais omniprésente que subissent les Marocains et autres groupes racialisés en Europe
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Amina Bouayach : Le Maroc, un acteur majeur dans le domaine des droits de l’Homme au niveau continental
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El Hassan Daki : Les droits de l’Homme et la prévention de la torture, une priorité première de la politique pénale
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Une délégation de Sénateurs américains reçue par le ministre délégué chargé de l’Administration de la défense nationale et par le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR
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Nasser Bourita s’entretient avec une délégation sud-africaine de l'ANC et des Sénateurs américains
Katsuhiko Takahashi : Faire progresser le développement de l’Afrique à travers les hommes, la technologie et l’innovation est le thème principal de la 7e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD-VII), prévue du 28 au 30 août à Yokohama.
L'une des thématiques concrètes de cette édition est la promotion de l'investissement privé et des ressources humaines à travers des partenariats public-privé. Le Japon souhaite qu'un plus grand nombre d'entreprises japonaises développent leurs activités en Afrique grâce à des discussions fructueuses et à des interactions actives entre les participants à la conférence. Je crois que le développement des activités des entreprises japonaises en Afrique offrira un avenir meilleur pour le Japon et l’Afrique
Comment évaluez-vous la contribution du Maroc au processus de la TICAD ?
Je voudrais commencer par souligner le rôle important que joue le Maroc dans la région, ce qui contribue de manière significative au développement et à la stabilité de la région MENA. Le Japon attache une grande valeur au partenariat avec le Maroc. En ce qui concerne les relations économiques, le Maroc sert de passerelle vers l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient.
Son avantage géographique et son fort potentiel économique ont beaucoup intéressé les entreprises japonaises. Le Maroc a attiré le deuxième plus grand nombre d'entreprises japonaises (69) en Afrique, et ce nombre devrait augmenter.
C’est dans cet esprit que le Japon apprécie hautement la contribution substantielle du Maroc au processus de la TICAD, où le Japon s’est efforcé à promouvoir le développement de l’Afrique, y compris sa croissance économique. A titre d’exemple, le Japon et le Maroc ont mis en place un cadre de coopération pour booster le développement dans d’autres pays africains. Cette coopération est un thème important dans le processus de la TICAD.
Saisissant l'occasion de la TICAD VII, le Japon est fermement résolu à renforcer ce partenariat déjà étroit entre les deux pays et à approfondir la coopération dans divers domaines par le biais d'efforts conjoints des secteurs public et privé.
Quelle est la position du Japon à l’égard de la soi-disant RASD ?
Le Japon ne reconnaît pas le "Sahara occidental" comme un Etat. C’est la position constante et immuable du Japon, et le Japon n’a pas l’intention de changer cette position. Le Japon estime que cette question devrait être résolue de manière pacifique à travers le dialogue entre les parties concernées. Le Japon continue de soutenir les efforts de médiation déployés par les Nations unies.
Quid de la TICAD ?
A l’instar des 4ème et 5ème éditions organisées en 2008 et 2013, la 7ème se tiendra également à Yokohama, du 28 au 30 août 2019.
Plus de 4.500 participants sont attendus à la plus grande des conférences internationales organisées au Japon et incluant des chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales, du secteur privé et de la société civile.