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Les téléspectateurs
marocains ont eu
l’occasion lors de l’un des primes de Studio 2M de retrouver un chanteur
libanais qu’il aime
beaucoup, à savoir
Karam Faris.
Lui-même lauréat
d’une émission similaire
«Studio Al Fann», il n’a pas caché sa satisfaction de venir au Maroc,
un pays dont il aime
la diversité
et la richesse culturelle et artistique. Nous l’avons
rencontré en marge de
Studio 2M. Entretien
Libé : Vous êtes l’un des invités d’honneur de Studio 2M. Que pensez-vous de cette émission et de la qualité des concurrents ?
Karam Faris : C’est un honneur pour moi d’être l’invité d’honneur de cette excellente émission dont j’ai entendu le plus grand bien avant même d’être là. Tout est parfait : l’organisation, les orchestres qui m’ont beaucoup impressionné et le niveau des candidats que je trouve très élevé.
Cela nous amène à parler de la chanson marocaine. La connaissez-vous?
Malheureusement pas beaucoup. Mais je sais qu’elle se distingue par sa richesse et sa diversité musicales. C’est incroyable le nombre de styles et de variétés que vous avez ici au Maroc. Ce qui explique que les chanteurs marocains n’ont aucun problème à s’adapter avec tous les styles.
Et qui connaissez-vous parmi les chanteurs marocains ?
Je sais qu’il y a beaucoup de grands chanteurs marocains. Je connais personnellement Samira Said que je considère comme étant des meilleures voix sur la scène arabe.
Le public marocain vous connaît quand même beaucoup mais vous, vous ne venez pas souvent au Maroc. Pourquoi ?
J’aimerais tant pouvoir venir plus souvent, car moi aussi j’aime beaucoup ce merveilleux public marocain. Je regrette de ne pas être venu plus tôt. Il faut dire aussi que j’ai beaucoup d’engagements dans d’autres pays arabes. Mais j’ai des projets au Maroc puisque je vais participer à une soirée cet été à Tanger.
Vous étiez annoncé à une soirée à Marrakech récemment, mais elle avait été annulée. Pour quelle
raison ?
En effet. Moi-même je ne connais pas les causes de cette annulation de dernière minute. Les organisateurs, en tout cas, ont expliqué ça par l’éruption du volcan en Islande qui avait empêché plusieurs vols. Pourtant, car la soirée a connu une grande campagne médiatique qui a touché de nombreuses villes du royaume.
Ne pensez-vous pas faire du cinéma ?
Non, mon principe c’est que chaque métier a ses hommes. Personnellement, je n’abandonnerai jamais le chant et d’ailleurs je ne suis pas du genre à vouloir faire beaucoup de choses à la fois.
Plusieurs chanteurs cherchent à chanter en duo surtout avec de grandes stars. En faites-vous partie ?
Non. Je préfère travailler individuellement pour réaliser des succès individuels. L’idée de duo n’a jamais traversé mon esprit.
Et la chanson engagée, elle ne vous tente pas ?
Je fais la distinction entre l’art et la politique. Pour moi, le chanteur doit être une sorte de miroir qui reflète les préoccupations de la société. Mais cela ne veut pas dire que je suis insensible à ce qui se passe autour de moi. Toujours est-il que je souhaite vivement que tout le monde puisse vivre en paix.
marocains ont eu
l’occasion lors de l’un des primes de Studio 2M de retrouver un chanteur
libanais qu’il aime
beaucoup, à savoir
Karam Faris.
Lui-même lauréat
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un pays dont il aime
la diversité
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Karam Faris : C’est un honneur pour moi d’être l’invité d’honneur de cette excellente émission dont j’ai entendu le plus grand bien avant même d’être là. Tout est parfait : l’organisation, les orchestres qui m’ont beaucoup impressionné et le niveau des candidats que je trouve très élevé.
Cela nous amène à parler de la chanson marocaine. La connaissez-vous?
Malheureusement pas beaucoup. Mais je sais qu’elle se distingue par sa richesse et sa diversité musicales. C’est incroyable le nombre de styles et de variétés que vous avez ici au Maroc. Ce qui explique que les chanteurs marocains n’ont aucun problème à s’adapter avec tous les styles.
Et qui connaissez-vous parmi les chanteurs marocains ?
Je sais qu’il y a beaucoup de grands chanteurs marocains. Je connais personnellement Samira Said que je considère comme étant des meilleures voix sur la scène arabe.
Le public marocain vous connaît quand même beaucoup mais vous, vous ne venez pas souvent au Maroc. Pourquoi ?
J’aimerais tant pouvoir venir plus souvent, car moi aussi j’aime beaucoup ce merveilleux public marocain. Je regrette de ne pas être venu plus tôt. Il faut dire aussi que j’ai beaucoup d’engagements dans d’autres pays arabes. Mais j’ai des projets au Maroc puisque je vais participer à une soirée cet été à Tanger.
Vous étiez annoncé à une soirée à Marrakech récemment, mais elle avait été annulée. Pour quelle
raison ?
En effet. Moi-même je ne connais pas les causes de cette annulation de dernière minute. Les organisateurs, en tout cas, ont expliqué ça par l’éruption du volcan en Islande qui avait empêché plusieurs vols. Pourtant, car la soirée a connu une grande campagne médiatique qui a touché de nombreuses villes du royaume.
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Plusieurs chanteurs cherchent à chanter en duo surtout avec de grandes stars. En faites-vous partie ?
Non. Je préfère travailler individuellement pour réaliser des succès individuels. L’idée de duo n’a jamais traversé mon esprit.
Et la chanson engagée, elle ne vous tente pas ?
Je fais la distinction entre l’art et la politique. Pour moi, le chanteur doit être une sorte de miroir qui reflète les préoccupations de la société. Mais cela ne veut pas dire que je suis insensible à ce qui se passe autour de moi. Toujours est-il que je souhaite vivement que tout le monde puisse vivre en paix.