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Présidant la séance d'ouverture de cette rencontre, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger a indiqué que « les expériences qu'ont accumulées les associations de MRE, notamment en collaboration avec les organisations internationales, les associations locales et les institutions étatiques, vont nous permettre de mettre en place une stratégie nationale dans le domaine du co-développement local ». Une stratégie nationale avec des dispositions concrètes et des objectifs précis qui permettra d'appuyer les actions des associations des MRE, notamment dans les domaines liés à la gestion des projets de développement, au plaidoyer et à la mobilisation des ressources, à la négociation, à l'intégration du genre et à la communication.
Dans ce cadre, Mohamed Ameur, qui préside aux destinées de ce département, a précisé que ce ministère a élaboré un programme d'amélioration des capacités des 2500 associations des Marocains à l'étranger. Ce programme qui a obéi à une approche participative, est le résultat de plus de 25 réunions organisées par des experts en action associative au niveau de 6 pays. Cette stratégie nationale ne partira pas du néant, mais se basera sur les résultats d'une récente étude réalisée par ce ministère, en collaboration avec la coopération espagnole sur le thème « Etudes des MRE et co-développement au Maroc ».
En plus de s'arrêter sur les contraintes qui entravent une plus grande participation des associations des MRE dans le développement local, l'étude a émis des recommandations concrètes qui convergent toutes vers la mise en place d'une politique claire vis-à-vis du migrant et des associations dans le développement local, la définition d'un plan stratégique de co-développement et la recherche de meilleurs moyens d'optimiser la contribution de ces associations dans le développement local (transfert d'argent, réseaux transnationaux, la création d'espaces d'échange et de réflexion, etc).
Saisissant cette occasion, Mohamed Ameur a mis en exergue la volonté du gouvernement à relancer et mettre à niveau sa politique relative à la communauté marocaine à l'étranger. « On est conscient que la conjoncture actuelle ne nous permet pas de poursuivre dans la même politique et la même méthodologie. Les MRE ont des préoccupations et des aspirations qu'il faut accompagner à travers une politique nouvelle et renouvelée », a indiqué à ce propos le ministre qui ne manque pas de préciser au passage que toutes les dispositions qui ont été récemment prises par le gouvernement s'inscrivent dans ce souci.
Deux exemples ont été donnés à ce niveau-là, à savoir les incitations à l'investissement (25% du coût du projet apporté par l'investisseur, 10% par l'Etat et le reste par la Banque) et le logement (des crédits pouvant atteindre 800.000 DH avec des conditions préférentielles).
Enfin, cette rencontre à laquelle ont pris part un grand nombre de Marocains du monde, a été marquée par la participation du ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle Jamal Aghmani, du ministre de l'Habitat Toufiq Hjira et du président du Conseil supérieur de la communauté marocaine à l'étranger Driss Yazami.