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Dans son allocution d'ouverture, Mohamed Amer a insisté sur la nécessité d'assurer les Marocains résidant à l'étranger de tout son soutien et surtout en ce temps de crise.
Il a rappelé à ce propos que la priorité du moment consiste à préserver et consolider les acquis dont ils bénéficient aujourd'hui. Mohamed Amer a, par ailleurs, fait part de sa volonté de mettre sur pied un " Réseau pour la protection des droits et des intérêts de la communauté marocaine " constitué de toutes les compétences des Marocains du monde.
Prenant le relais, Jamal Rhmani a souligné que la Journée nationale des Marocains résidant à l'étranger revêt un intérêt particulier dans la mesure où elle accorde une valeur significative au rôle de la communauté marocaine établie à l'étranger. Et de rappeler devant l'assistance nombre de mesures, de dispositions juridiques, de conventions bilatérales conclues par le Royaume dont certaines doivent être réactualisées, etc.
Cette rencontre qui a eu pour thème " Crise économique et protection des droits des MRE", a été l'occasion propice pour débattre des droits de cette communauté et développer une vision globale et concertée des stratégies et des mécanismes nécessaires pour une meilleure garantie de ces droits. Principal objectif : faire l'état des lieux des problèmes de droit que connaît la communauté marocaine dans tous les pays d'accueil. L'accent a été mis sur les conditions juridiques des plus vulnérables en ce temps de crise marqué par la persistance des menaces de récession économique (les femmes, les enfants et les retraités notamment).
Au cours de cette rencontre qui répond à un besoin en information sur les droits des migrants et à une nécessité de sensibiliser à ces droits et aux moyens de les garantir et les préserver, des doléances de la communauté devaient être exposées et analysées et des propositions d'actions avancées.
Ces droits à garantir et à sauvegarder sont d'ordre économique (droit au travail et dans le travail), social (droit de vivre en famille, à être protégé contre l'injustice, à la santé ou bien encore le droit à l'éducation et à un logement décent), culturel (droit de participer à la vie culturelle du pays d'accueil et d'origine, de pratiquer sa culture et son culte et de parler sa langue maternelle), civil (droit d'ester en justice et d'être jugé équitablement, de se marier et de fonder une famille, d'avoir des enfants et de divorcer et droit à la préservation de sa vie privée) et politique (droit de prendre part aux affaires publiques dans les pays d'origine et d'accueil et droit d'association).
Dans la matinée, plusieurs exposés portant sur " Les instruments internationaux des droits humains et leur application aux MRE ", " La protection internationale des travailleurs migrants " ainsi que sur " Les Conventions bilatérales conclues par le Maroc et leur application actuelle " ont été présentés respectivement par Abdelahmid El Jamri, Philippe Boncour, Christiane Kuptsch et Naima Hrouch.
Dans l'après-midi, Vincent Pigache, Sakina Souleimani et Mostafa Jmaali, devaient intervenir respectivement sur " Crise économique, MRE et emploi ", " Crise économique et droits civils, sociaux et culturels des MRE " et " Vulnérabilité des MRE et les problèmes de droit".
Une table ronde devait traiter des " Droits des MRE ici et ailleurs: quelles actions à entreprendre pour une meilleure protection?". Ainsi, Alain Saffar, Leila Hanafi et Sidi Mohammed Farsi devaient donner un aperçu et clarifier la situation des MRE en Europe, en Amérique et en Afrique.