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Il fait toutefois moins bien qu'il y a quatre ans, lorsqu'il avait recueilli 45% des voix et obtenu une majorité absolue au Parlement avec 121 sièges sur 230. Selon la chaîne SIC, il pourra compter sur 99 à 103 sièges.
Son principal adversaire de centre-droit - Manuela Ferreira Leite, chef de file des sociaux-démocrates (PSD) - obtient entre 25 et 30,3% des voix, selon les sondages.
Le Bloc de gauche et le Centre démocratique et social-Parti populaire (CDS-PP, conservateur) se disputent la troisième place avec 8,5% à 12% des suffrages pour le premier, qui affiche une nette progression après ses 6,4% de 2005, et 8,5% à 11,6% des voix pour le second. Quelque 9,5 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes et les nombreux indécis n'ont pas fait basculer cette élection dont les résultats sont conformes aux derniers sondages. Certains électeurs se déclaraient inquiets de l'issue du scrutin, sur fond de crise économique, et de la possibilité de ne voir aucune majorité nette se dégager.
Après les élections de 2005, le parti de José Socrates avait eu les mains libres pour assainir les finances publiques et réformer le régime des retraites du secteur public.
Sa majorité relative annoncée le contraindra à trouver des arrangements avec les sociaux-démocrates sur des dossiers prioritaires comme les finances publiques ou le budget 2010 tout en se tournant, sur d'autres sujets à connotation plus sociale, vers les petites formations de gauche pour faire passer leurs textes.