John Kerry : Le Maroc est un allié très important des Etats-Unis

Le dialogue stratégique USA-Maroc, un cadre pour élargir le partenariat et consolider les relations bilatérales


Samedi 20 Février 2016

Le Maroc, qui a été la première nation à reconnaître les Etats-Unis d'Amérique après la Déclaration d'indépendance, est un «allié très important» de Washington, a affirmé, jeudi dans la capitale fédérale, le Secrétaire d'Etat, John Kerry, dans une déclaration à la presse peu avant un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
«Le Maroc a été la première nation au monde à reconnaître les Etats-Unis après la Déclaration d'indépendance», a souligné le chef de la diplomatie américaine, ajoutant que Washington a, depuis, eu avec le Royaume «une relation de très longue date».
Rappelant que le Maroc est un allié majeur des Etats-Unis hors OTAN, M. Kerry a indiqué que le Royaume est aussi «un partenaire (de Washington) dans la lutte antiterroriste et dans les efforts visant à consolider la stabilité dans la région dans son ensemble».
Le Secrétaire d'Etat américain a souligné, dans ce contexte, que le Royaume «est actuellement profondément engagé à trouver une solution à la crise libyenne», en exprimant «la gratitude» de l'Administration Obama à l'égard du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour son initiative d'abriter le dialogue inter-libyen, dans le cadre des efforts visant l'émergence d'un gouvernement libyen et la réunification de ce pays.
Aujourd'hui, a poursuivi M. Kerry, les entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération porteront sur nombre de questions, notamment le dossier du Sahara, ainsi que «notre engagement commun» vis-à-vis de la problématique du changement climatique.
«Il est important, a-t-il insisté, de reconnaître que le Maroc abritera la 22ème session de la Conférence-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, COP22», conclave, a-t-il fait remarquer, qui sera la première rencontre après la COP21, tenue à Paris, ayant donné lieu à un accord «historique». Et de souligner: «Nous attendons impatiemment la contribution que le Maroc apportera dans ce domaine ».
Pour sa part, le chef de la diplomatie marocaine a rappelé que le dialogue stratégique entre les Etats-Unis et le Maroc constitue un cadre qui permet aux deux pays d'avancer et d'élargir les champs de partenariats pour que les relations entre Washington et Rabat soient en permanence «dynamiques».
Dans une déclaration à la MAP à l'issue de ses entretiens avec le Secrétaire d'Etat, John Kerry, le ministre des A.E et de la Coopération a indiqué que cette rencontre a été l'occasion de faire le point sur l'état des relations entre les deux pays et de mettre en avant la rencontre au sommet à la Maison Blanche entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Barack Obama, à l'issue de laquelle une feuille de route avait été arrêtée avec des engagements pris des deux côtés.
Dans ce sens, il a souligné que «nous nous sommes mis d'accord pour nous retrouver début avril prochain» à Rabat pour la 4ème session du dialogue stratégique, mettant en exergue la «confiance mutuelle» et l'«esprit positif» qui animent Rabat et Washington ainsi que la reconnaissance par les Etats-Unis du rôle joué par le Maroc en tant que «facteur stabilisateur dans la région».
Le ministre a, en outre, mis en avant l'appréciation américaine du rôle joué par le Royaume notamment dans le domaine de la déradicalisation, de la formation des imams, ainsi que son engagement en faveur du développement humain, de la sécurité alimentaire et de l'énergie, ajoutant que «tout ce que le Maroc est en train d'entreprendre est devenu un modèle à suivre dans la région, car il apporte des réponses concrètes à des problématiques concrètes».
Le chef de la diplomatie marocaine a aussi affirmé avoir discuté avec M. Kerry de l'évolution du dossier du Sahara et des nouveaux programmes de développement mis en œuvre dans les provinces du Sud. «Nous avons souligné la nécessité de préserver l'esprit du dialogue, de la concertation et de la responsabilité, tout en insistant sur le fait que le Secrétaire général des Nations unies doit également assumer sa part de responsabilité et veiller à ce qu'il n'y ait pas de dérapage du processus» en cours et en mettant en relief le rôle joué par les Etats-Unis dans ce sens.


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