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“Beaucoup de choses importantes se mettent en place”, a déclaré hier Solana en Israël, première étape d’une tournée régionale au cours de laquelle il s’entretiendra avec des responsables israéliens, palestiniens, libanais et égyptiens.
Javier Solana a d’abord cité le discours de Barack Obama jeudi dernier au Caire à l’adresse du monde musulman. Le président américain y a entre autres souligné la nécessité d’un règlement du conflit proche-oriental.
Le haut représentant pour la politique étrangère de l’Union européenne s’est également félicité du résultat des élections législatives dimanche au Liban, où le Hezbollah chiite pro-iranien a été battu par la coalition anti-syrienne. Javier Solana attend encore deux échéances, celle de l’élection présidentielle en Iran, où le président sortant Mahmoud Ahmadinejad est défié par un candidat plus modéré, Mirhossein Moussavi, et celle du discours de Netanyahu. Le porte-parole de la diplomatie européenne espère que le Premier ministre israélien s’engagera clairement sur une solution à deux Etats, israélien et palestinien, que soutient fermement l’administration Obama, et sur un gel des colonies juives en Cisjordanie, également réclamé par Washington.
“C’est ce que nous comptons entendre et je suis certain que quelque chose de cette nature se produira”, a déclaré Solana.
“Si nous continuons à travailler dans cette direction et que nous bénéficions d’une impulsion de la part du Premier ministre Netanyahu, nous pourrions être en mesure d’entamer des discussions”, a encore souligné Javier Solana.
Pour sa part, l’émissaire américain au Proche-Orient George Mitchell a déclaré que les Etats-Unis souhaitent une “reprise prompte et une conclusion rapide des négociations” de paix entre Israéliens et Palestiniens.
“La seule solution viable à ce conflit consiste à répondre aux aspirations des deux parties à travers deux Etats”, a-t-il réaffirmé après s’être entretenu avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah (Cisjordanie).
“Comme le président (Barack) Obama l’a dit la semaine dernière (au Caire), l’Amérique ne tournera pas le dos à l’aspiration palestinienne légitime” d’un Etat indépendant, a ajouté l’ex-sénateur George Mitchell.
Lors de leur rencontre, Mahmoud Abbas lui a remis une liste des colonies israéliennes qui ont été élargies et des maisons palestiniennes qui ont été détruites récemment à Jérusalem-Est, la partie de la ville que les Palestiniens revendiquent comme capitale de leur futur Etat, a indiqué Saeb Erekat, principal négociateur palestinien.