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L’attentat-suicide a été commis sur un marché de la localité de Bouhriz, à 60km au nord de la capitale irakienne. Cet ancien bastion de Saddam Hussein avait été le théâtre lundi d’un attentat dans lequel le maire a perdu la vie. Certains s’inquiètent qu’une escalade de la violence dirigée contre la minorité sunnite déstabilise l’Irak au moment où le pays se prépare à la tenue d’élections nationales en 2010. L’attaque de mardi a visé le dirigeant local d’une alliance de tribus sunnites qui a apporté son soutien aux forces américaines, a déclaré le commandant Ghalib al-Kharki, porte-parole de la police dans la province de Diyala. Le kamikaze a suivi ce dirigeant, Leith Ahmed, sur le marché avant de faire sauter ses explosifs. Ahmed a été tué sur le coup, sept autres personnes ont perdu la vie et sept ont été blessées.
Lundi, le maire de Bouhriz avait été tué et ses deux fils, membre de l’alliance des tribus sunnites, blessés dans un attentat.
La veille, une série d’attentats à la voiture piégée avait coûté la vie à 19 personnes à Ramadi, capitale de la province d’Anbar, ancien foyer de l’insurrection sunnite.
Ces violences meurtrières ont été commises alors que les parlementaires irakiens ont approuvé mardi le retour d’un nombre limité de soldats britanniques en Irak pour contribuer à la protection de ports dans le sud du pays. En vertu de ce vote, une centaine de soldats britanniques reviendraient pour une durée d’environ un an afin d’assurer la protection des sites pétroliers et former les forces irakiennes. Le président irakien et ses deux vice-présidents doivent encore apposer leur signature sur le texte.