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Le deuxième programme concerne l’assainissement et la réutilisation des eaux usées et épurées, et a été élaboré pour atteindre l’Objectif du Millénaire pour le développement relatif à l’assainissement qui constitue aussi un service de base indispensable à la réduction de la mortalité infantile et à la lutte contre la maladie, tout en jouant également un rôle prépondérant dans la réalisation de l’éducation primaire universelle.
Ce programme a pour objet la mise à niveau du secteur de l’assainissement à l’horizon 2015, pour atteindre un taux d’accès de 80% à l’assainissement collectif urbain et diminuer d’au moins 60% les charges polluantes urbaines rejetées dans le milieu naturel tout en renforçant les réseaux existants, vétustes et saturés.
D’un coût global de l’ordre de 5 milliards de dollars EU, ce programme concerne près de 260 villes et centres urbains abritant une population de près de 10 millions d’habitants. Le plan de financement retenu repose à hauteur de 50% sur les ressources de l’opérateur (recette tarifaire, emprunt….) et à 50% de subventions de l’Etat et des agences de bassins hydrauliques.
Les contributions de l’Etat, des collectivités locales et des agences de bassins sont destinées à financer un projet spécifique et ne peuvent représenter une subvention d’équilibre pour le compte de l’opérateur. Les recettes tarifaires doivent en principe suffire à couvrir les coûts d’exploitation, le service de la dette et le renouvellement des équipements.
Depuis son lancement en 2005, un saut quantitatif important a été réalisé en termes de nombre de projets d’assainissement – épuration des eaux usées lancés et de volume des investissements consacrés au secteur. Ainsi la volonté politique de l’Etat s’est concrétisée avec un accroissement des ressources financières allouées à ce programme et des partenaires donateurs ont montré leur grand intérêt pour le programme et consenti des financements et des aides substantiels pour son lancement.
Le troisième programme concerne la modernisation de l’agriculture à travers le Plan Maroc Vert lancé en 2008. Ce Plan qui s’appuie sur une approche transactionnelle à base de projets d’agrégation de producteurs autour d’aggravateurs repose sur deux piliers de développement de filières agricoles. Ces piliers visent à travers un certain nombre de réformes et de mesures à caractère horizontal à améliorer l’environnement agricole à la mise en place des projets de
développement.
Le Plan Maroc Vert a pour objectif de multiplier par 2 à3 fois le Produit intérieur brut agricole au cours des 10 à 15 prochaines années à travers le développement de près de 1300 projets pour un volume d’investissement de l’ordre de 20 milliards de dollars EU.
Le premier pilier consacré à l’agriculture moderne, à très haute valeur ajoutée, vise la réalisation par le secteur privé de 900 projets pour un volume d’investissement de 12 à 18 milliards de dollars EU. Il cible 400.000 exploitations.
Le deuxième pilier, consacré à l’agriculture solidaire, s’intéresse à la réduction de la pauvreté et de la vulnérabilité qui caractérisent certaines régions du milieu rural. Il vise le développement de la petite agriculture, constituée de petites exploitations situées dans les espaces agricoles les plus vulnérables.
Ce pilier qui cible près de 800.000 exploitations, vise la réalisation de 400 projets avec l’appui massif des autorités publiques pour un volume d’investissement de 1.6 à 2.5 milliards de dollars EU.
Ce plan place la question de l’eau au-devant des réformes les plus importantes qui doivent assurer les conditions de réussite de sa mise en œuvre. Les principaux enjeux ainsi définis pour la question de l’eau concernent la mobilisation des ressources en eau non conventionnelles notamment la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer, la valorisation des ressources allouées à l’irrigation, la mise en place d’une tarification incitative à l’économie et à la valorisation de l’eau.
En vue de traduire en pratique ces enjeux, trois programmes majeurs ont été lancés :
- Le programme national d’économie d’eau dont l’objectif est de porter dans les dix prochaines années la superficie irriguée avec des techniques plus économes et plus valorisantes de l’eau telles que l’irrigation localisée à près de 50% de la superficie totale équipée pour l’irrigation. Des dispositions particulières ont été mises en place pour favoriser la mise en œuvre de ce programme dans le domaine d’incitation financière et de simplification des procédures administratives relatives à l’octroi des subventions.
- Le programme d’extension d’irrigation pour rattraper le retard entre les aménagements hydro-agricoles et les barrages réalisés qui concernent près de 110.000 ha permettra de valoriser près d’un milliard de mètres cubes par an et une nette amélioration des revenus des bénéficiaires.
- Le programme relatif à la réforme institutionnelle de la grande irrigation vise à promouvoir la gestion déléguée du service de l’eau d’irrigation à travers l’encouragement de l’investissement privé dans un cadre de partenariat public-privé. Ce programme qui repose sur l’expérience réalisée au niveau du périmètre d’El Guerdane dans le Sud du Maroc (10.000 ha d’agrumes) a pour objectif d’améliorer la compétitivité et la performance des grands périmètres d’irrigation.
Les réformes du secteur de l’eau conduites au Maroc ont été rendues possibles grâce aux réformes globales entreprises depuis le gouvernement d’alternance de 1998, c'est-à-dire la modernisation du pays, la démocratisation des institutions et la participation et la mobilisation de la population.
Le Maroc est disposé à apporter sa modeste contribution à relever les défis en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement et à l’amélioration de la sécurité alimentaire qui constitue un important projet pour le devenir de l’humanité, car nous sommes convaincus que le combat pour l’accès à l’eau et à l’assainissement et la lutte contre la pauvreté sont une cause fondamentale à laquelle la contribution de tous est primordiale.
Ce programme a pour objet la mise à niveau du secteur de l’assainissement à l’horizon 2015, pour atteindre un taux d’accès de 80% à l’assainissement collectif urbain et diminuer d’au moins 60% les charges polluantes urbaines rejetées dans le milieu naturel tout en renforçant les réseaux existants, vétustes et saturés.
D’un coût global de l’ordre de 5 milliards de dollars EU, ce programme concerne près de 260 villes et centres urbains abritant une population de près de 10 millions d’habitants. Le plan de financement retenu repose à hauteur de 50% sur les ressources de l’opérateur (recette tarifaire, emprunt….) et à 50% de subventions de l’Etat et des agences de bassins hydrauliques.
Les contributions de l’Etat, des collectivités locales et des agences de bassins sont destinées à financer un projet spécifique et ne peuvent représenter une subvention d’équilibre pour le compte de l’opérateur. Les recettes tarifaires doivent en principe suffire à couvrir les coûts d’exploitation, le service de la dette et le renouvellement des équipements.
Depuis son lancement en 2005, un saut quantitatif important a été réalisé en termes de nombre de projets d’assainissement – épuration des eaux usées lancés et de volume des investissements consacrés au secteur. Ainsi la volonté politique de l’Etat s’est concrétisée avec un accroissement des ressources financières allouées à ce programme et des partenaires donateurs ont montré leur grand intérêt pour le programme et consenti des financements et des aides substantiels pour son lancement.
Le troisième programme concerne la modernisation de l’agriculture à travers le Plan Maroc Vert lancé en 2008. Ce Plan qui s’appuie sur une approche transactionnelle à base de projets d’agrégation de producteurs autour d’aggravateurs repose sur deux piliers de développement de filières agricoles. Ces piliers visent à travers un certain nombre de réformes et de mesures à caractère horizontal à améliorer l’environnement agricole à la mise en place des projets de
développement.
Le Plan Maroc Vert a pour objectif de multiplier par 2 à3 fois le Produit intérieur brut agricole au cours des 10 à 15 prochaines années à travers le développement de près de 1300 projets pour un volume d’investissement de l’ordre de 20 milliards de dollars EU.
Le premier pilier consacré à l’agriculture moderne, à très haute valeur ajoutée, vise la réalisation par le secteur privé de 900 projets pour un volume d’investissement de 12 à 18 milliards de dollars EU. Il cible 400.000 exploitations.
Le deuxième pilier, consacré à l’agriculture solidaire, s’intéresse à la réduction de la pauvreté et de la vulnérabilité qui caractérisent certaines régions du milieu rural. Il vise le développement de la petite agriculture, constituée de petites exploitations situées dans les espaces agricoles les plus vulnérables.
Ce pilier qui cible près de 800.000 exploitations, vise la réalisation de 400 projets avec l’appui massif des autorités publiques pour un volume d’investissement de 1.6 à 2.5 milliards de dollars EU.
Ce plan place la question de l’eau au-devant des réformes les plus importantes qui doivent assurer les conditions de réussite de sa mise en œuvre. Les principaux enjeux ainsi définis pour la question de l’eau concernent la mobilisation des ressources en eau non conventionnelles notamment la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l’eau de mer, la valorisation des ressources allouées à l’irrigation, la mise en place d’une tarification incitative à l’économie et à la valorisation de l’eau.
En vue de traduire en pratique ces enjeux, trois programmes majeurs ont été lancés :
- Le programme national d’économie d’eau dont l’objectif est de porter dans les dix prochaines années la superficie irriguée avec des techniques plus économes et plus valorisantes de l’eau telles que l’irrigation localisée à près de 50% de la superficie totale équipée pour l’irrigation. Des dispositions particulières ont été mises en place pour favoriser la mise en œuvre de ce programme dans le domaine d’incitation financière et de simplification des procédures administratives relatives à l’octroi des subventions.
- Le programme d’extension d’irrigation pour rattraper le retard entre les aménagements hydro-agricoles et les barrages réalisés qui concernent près de 110.000 ha permettra de valoriser près d’un milliard de mètres cubes par an et une nette amélioration des revenus des bénéficiaires.
- Le programme relatif à la réforme institutionnelle de la grande irrigation vise à promouvoir la gestion déléguée du service de l’eau d’irrigation à travers l’encouragement de l’investissement privé dans un cadre de partenariat public-privé. Ce programme qui repose sur l’expérience réalisée au niveau du périmètre d’El Guerdane dans le Sud du Maroc (10.000 ha d’agrumes) a pour objectif d’améliorer la compétitivité et la performance des grands périmètres d’irrigation.
Les réformes du secteur de l’eau conduites au Maroc ont été rendues possibles grâce aux réformes globales entreprises depuis le gouvernement d’alternance de 1998, c'est-à-dire la modernisation du pays, la démocratisation des institutions et la participation et la mobilisation de la population.
Le Maroc est disposé à apporter sa modeste contribution à relever les défis en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement et à l’amélioration de la sécurité alimentaire qui constitue un important projet pour le devenir de l’humanité, car nous sommes convaincus que le combat pour l’accès à l’eau et à l’assainissement et la lutte contre la pauvreté sont une cause fondamentale à laquelle la contribution de tous est primordiale.