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Loubna Hussein a déclaré à Reuters qu'elle avait voulu se rendre au Liban pour une émission télévisée mais qu'elle en avait été empêchée par la police. "Lorsque j'ai cherché à avoir un visa de sortie, il est apparu que mon nom figurait sur une liste noire. Je n'avais aucun moyen de quitter le Soudan", a-t-elle dit mardi.
Le procès de la femme pour "tenue indécente" a été ajourné au 7 septembre, le temps pour le tribunal de vérifier avec les Nations unies si elle n'était pas couverte par une immunité diplomatique.
Loubna Hussein avait été arrêtée début juillet lors d'une réception dans un restaurant de la capitale. Selon son avocat, cette interdiction de sortie du territoire constitue un abus de pouvoir. Loubna Hussein, qui est en liberté sous caution, doit bénéficier de la liberté de déplacement, a estimé Nabil Adib Abdalla.
"Une telle mesure ne s'applique que lorsqu'il s'agit d'un délit grave, afin d'empêcher les gens de s'enfuir", a-t-il ajouté.
Le procès de la jeune femme a provoqué des manifestations à Khartoum et suscité la réprobation d'une grande partie de la communauté internationale.