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Depuis la nuit du lundi 20 décembre 2010, la ville a renoué avec les pluies torrentielles et nocturnes et surtout un vent assez violent. Tout le monde est à pied de guerre maintenant, des postes de commandement provinciaux et locaux instaurés, et les moyens humains et logistiques sont mobilisés.
A la campagne, certains oueds ont repris leur déversement. Du coup, les routes sont coupées, les activités suspendues, et les services de base perturbés comme c’est le cas pour l’enseignement et la santé.
A Mogador, centre urbain de la province, les habitants manifestent leur inquiétude quant au déficit des infrastructures. Les images choquantes des inondations des rues et boulevards suite aux précipitations, pourtant limitées dans le temps, du samedi dernier, continuent à susciter le doute et l’incertitude. On commence vraiment à craindre le pire avec cette nouvelle vague d’intempéries.
« Si les pluies limitées du samedi dernier ont été à l’origine de débordements des égouts de la ville, il faudrait s’attendre au pire avec l’actuel bulletin météo qui annonce l’arrivée de pluies plus abondantes. Les images scandaleuses du lotissement 5 où se mélangent eaux pluviales et polluées reflètent clairement comment on se prépare à l’hiver dans une ville touristique comme Essaouira !», nous a déclaré un citoyen manifestant son inquiétude.
En réaction au bulletin météo, comité provincial de suivi, autorités locales, Protection civile, santé publique, gendarmerie Royale, entre autres, sont depuis hier en état d’alerte. Le ministère de la Santé a mis en place un P.C provincial, les médecins du CHP sont mobilisés, et les centres sanitaires à la campagne assurent la permanence pour parer à toute éventualité. Même constat pour la Protection civile sur le qui-vive à tous ses niveaux.