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Lors d’un premier test - déjà effectué par d’autres chercheurs sur les chimpanzés et les éléphants -, le Dr Dalila Bovet, de l’Université de Nanterre, a constaté que deux perroquets gris du Gabon étaient capables de collaborer ensemble, en tirant simultanément sur une ficelle formant une boucle - chacun prenant une des deux extrémités de celle-ci dans son bec-, seule façon d’amener à eux un support garni de nourriture.
Compliquant la tâche, la scientifique a conçu un autre test où l’un des perroquets devait, cette fois-ci, grimper à une perche pour libérer le support plein de nourriture, afin que son congénère puisse tirer une ficelle et ramener l’objet convoité. Là encore, succès des volatiles, même en inversant les rôles respectifs.
Enfin, en proposant aux trois oiseaux impliqués dans cette recherche, rompus aux exercices précédents, le choix entre une manipulation solitaire rapportant une modeste récompense et une manipulation à deux rapportant davantage de nourriture, le Dr Bovet a obtenu de surprenants résultats, révélant la personnalité de chaque oiseau.
En effet, si le mâle Leo a systématiquement choisi le travail en duo, son congénère Shango a toujours opté, lui, pour la tâche solitaire, tandis que la femelle Zoe, enfin, préférait l’option à deux lorsque le partenaire proposé était son ami Leo, et l’option solitaire lorsque c’était Shango, avec lequel elle a obstinément refusé de collaborer. Les résultats de ces expériences hissent le perroquet gris au niveau d’une élite très fermée, incluant aussi le chimpanzé, l’éléphant et le corbeau, tous remarquablement intelligents.