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Un Américain ayant traversé l'Atlantique à la rame jusqu'aux Caraïbes l'an dernier, une expédition contre le sida, espère repartir d'ici deux semaines pour achever son périple à New York, a-t-il indiqué depuis Miami où il a réparé son embarcation pillée en Haïti. "Il est envisageable, d'ici deux semaines, que je sois dehors, en route pour New York", a déclaré à l'AFP Victor Mooney, 49 ans.
Lors de sa quatrième tentative en huit ans, il a rallié l'an dernier les Caraïbes depuis les Iles Canaries mais il avait été pris à l'abordage en naviguant à proximité de l'île haïtienne de la Tortue. Plusieurs personnes l'avaient forcé à accoster avant de piller son embarcation, qui avait été très endommagée.
Il lui avait fallu 130 jours entre février et juin 2014 pour ramer des Canaries à l'île Saint Martin. L'Américain a effectué les réparations à Miami, dans le sud-est des Etats-Unis, sur "Espiritu de Malabo" avec lequel il compte faire le dernier tronçon de son voyage vers New York où il habite avec sa femme et ses trois enfants. Il devrait mettre environ deux mois.
Son objectif est d'inciter au dépistage volontaire du HIV et de récolter des fonds au profit de la lutte contre le sida, maladie qui a emporté l'un de ses frères dans les années 1980 et qui en affecte actuellement un autre.
La ville japonaise de Futaba, qui héberge une partie de la centrale accidentée de Fukushima, a décidé, quatre ans après le drame, de retirer les vieilles pancartes qui vantent encore insolemment "l'avenir radieux" promis par l'énergie nucléaire, a indiqué un fonctionnaire.
Cette mesure fait partie des projets prévus dans le cadre du budget présenté à l'assemblée municipale de cette agglomération totalement désertée.
Il en coûtera quelque 4,1 millions de yens (30.500 euros) pour enlever deux imposantes enseignes construites en 1988 et 1991. Installée à la porte de la ville, la première dit "l'énergie nucléaire, l'énergie d'un avenir radieux", et une autre près de la mairie: "l'énergie nucléaire, pour le développement de notre patrie, pour un futur prospère".
"Nous avons décidé de les supprimer parce qu'elles sont vétustes et constituent un risque pour les personnes qui font des retours temporaires dans leur maison", a expliqué le fonctionnaire de Futaba, sans mentionner qu'elles pouvaient être insultantes pour les habitants chassés de chez eux sans grand espoir d'y revenir de façon durable.
Quatre ans plus tard, quelque 90.000 habitants évacués de la région ne sont pas autorisés à retourner vivre dans leurs foyers autour de la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le tsunami du 11 mars 2011, qui a par ailleurs tué plus de 18.000 personnes.