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Le gouvernement grec, soucieux d'économiser les deniers publics en pleine période d'austérité, a décidé de supprimer les policiers affectés à la protection rapprochée des hautes personnalités du monde politique et des affaires.
La police a précisé mardi que ces policiers d'élite -ils sont au total 1.500 environ- seraient redéployés pour combattre la criminalité dans les rues d'Athènes.
Les membres du gouvernement ont déjà vu leurs traitements amputés de 30% dans le cadre des douloureuses mesures d'austérité exigées par les créanciers étrangers de la Grèce, qui croule sous le fardeau d'un endettement public colossal.
La protection rapprochée du Premier ministre, Antonis Samaris, sera elle réduite de 25 officiers de police et celle du chef de file de la Gauche radicale (Syriza), Alexis Tsipras, de 20.
Ces derniers temps, les journaux à sensation grecs prennent un malin plaisir à publier les clichés d'"huiles politiques" accompagnées de gorilles portant leurs parapluies ou faisant les emplettes à leur place.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a limogé mardi le chef de la défense aérienne, le général Dmitri Pakhmelkine, et le patron des gardes-frontières, le général Igor Ratchkovski, victimes d'un raid d'ours en peluche.
Le 4 juillet, un avion affrété par une société suédoise a pénétré dans l'espace aérien biélorusse et a largué huit cents "nounours" près de la ville d'Ivenets. Chaque ours en peluche portait un message invitant les autorités de Minsk à respecter les droits de l'homme.
Dans un communiqué publié mardi, le service de presse de la présidence précise que les généraux Dmitri Pakhmelkine et Igor Ratchkovski ont été limogés "pour avoir failli dans leur mission de protection de la sécurité nationale".
D'autres responsables ont également été sanctionnés, ajoute la présidence.
Au pouvoir depuis 1994, Alexandre Loukachenko, critiqué pour son style autocratique, s'était interrogé jeudi dernier sur les carences des services de sécurité dans cette affaire. "L'avion a été repéré à temps, pourquoi donc n'a-t-il pas été intercepté? (...) Les coupables auront à rendre des comptes", avait-il dit.