-
Ils pensent avoir découvert un astéroïde… c’était la voiture Tesla envoyée dans l’espace par Elon Musk
-
Une influenceuse crée le chaos dans une station de ski italienne
-
Radja Nainggolan privé de liberté pour trafic de drogue
-
Il refuse de vendre sa maison et se retrouve encerclé par une autoroute
-
« Une odeur de chair en décomposition »… L’Australie se passionne pour cette fleur rare et puante
Ce sont des tests ADN, réalisés récemment sur 18 personnes nées dans la clinique entre 1943 et 1962, qui ont révélé l’affaire. Et le verdict est surréaliste puisque deux tiers ont pour père biologique M. Wiesner ! Par un simple calcul, on peut avancer que le fondateur de la clinique, d’origine autrichienne et aujourd’hui décédé, serait alors responsable de la naissance de 300 à 600 enfants en tout. Cette pratique était bien entendu illégale car les jeunes femmes ne connaissaient pas la provenance du sperme. Aussi, un même donneur ne peut pas être utilisé pour concevoir autant d’enfants car il y a un risque que les personnes se rencontre une fois adultes et fondent une famille. Or, ces bébés ont de grandes chances d’avoir des troubles génétiques.
La femme de Wiesner, également décédée, aurait à l’époque détruit les dossiers médicaux afin que la vérité n’éclate jamais au grand jour. C’était sans compter sur les investigations de Barry Stevens, dont le père biologique est Bertold Wiesner, qui ont pu révéler les pratiques douteuses de cette clinique. Durant son enquête, l’homme a par ailleurs été indirectement aidé par David Gollancz, un avocat et “frère” de Stevens qui a cherché à faire éclater la vérité de son côté. D’après lui, le scientifique aurait fait, dans les années 1940, 1950 et 1960, environ “20 donations de sperme par an”. De quoi s’offrir une belle descendance...