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Les deux études que publie Nature sont les premières à établir un lien de causalité direct entre changement climatique et retentissement météorologique. Jusqu’ici, ce lien n’était que théorique. Or, “c’est vraiment le cas, notre papier en fournit la première preuve spécifique”, indique un des auteurs canadiens de l’étude.
Reuters rapporte qu’une des études a rassemblé les données en provenance d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord. Celles-ci montrent que la deuxième moitié du XXe siècle a vu les plus graves pics de précipitations sur une durée de 24 heures de toute l’histoire. Pour les auteurs, le lien avec le réchauffement climatique est évident.
“Le changement observé ne peut pas s’expliquer par des fluctuations naturelles, internes du seul système climatique”, indique le chercheur canadien. Quand le climat se réchauffe, “l’atmosphère a une capacité accrue à retenir l’humidité”, ce qui entraîne des pluies diluviennes et des inondations, rapporte 20minutes.fr.
L’autre étude qui a été réalisée en parallèle s’est appuyée sur les réseaux sociaux. “Nous avons demandé à des membres du public dans le monde entier de laisser leur propre ordinateur personnel faire les simulations pour nous lorsqu’ils ne s’en servaient pas”, indiquent les auteurs. C’est ainsi que 50 à 60.000 contributeurs ont participé à cette étude internationale.
En comparant les données collectées avec une simulation informatique, les auteurs ont calculé que les émissions de gaz à effet de serre avaient doublé les risques de voir des épisodes de pluies extrêmes se produire.