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Le bilan de cet incendie, qui a ravagé une dalle d’une surface de 8.000 m2 suite à l’explosion de la tuyauterie de gaz de propane, aurait pu être lourd si les trois citernes de 200 tonnes de gaz de propane dont dispose l’usine avaient été touchées.
Ce drame, qui a coûté la vie au commandant préfectoral de la Protection civile Hassan Ghaoui, rappelle encore une fois l’insécurité et la violation par le patronat des mesures de sécurité au sein des unités industrielles notamment celles situées près des habitations.
Outre certaines défaillances au niveau du complexe de céramique du Maroc, dont la construction remonte aux années 60, les secouristes ont été confrontés au manque de moyens permettant de sauver les blessés ensevelis sous les décombres.
Il aura fallu plus de 6 heures pour dégager le corps du commandant préfectoral de la Protection civile de Fès après des recherches intenses sous les décombres du dépôt de l’usine, qui a été totalement détruit.
Parmi les blessés de la déflagration dans l’usine qui emploie plus de 630 personnes, figure le commandant régional de la protection civile, amputé de la jambe droite après avoir été évacué au Centre hospitalier universitaire de Fès.
Quatre autres éléments de la Protection civile ont été touchés par cette explosion. Sur les huit blessés recensés, 4 se trouvent dans un état grave. Les secours continuent encore en vue de dégager un ouvrier enseveli sous les décombres.
Une enquête judiciaire a été ouverte par le Parquet pour déterminer les causes réelles du sinistre.
A rappeler que le Groupe fédéral (FDT) à la Chambre des conseillers a reporté une réunion avec les militants du parti qui devait se tenir au complexe Al Qods pour s’enquérir de la situation dans cette unité industrielle.
Le ministre de l’Intérieur Chakib Benmoussa devrait se rendre lundi matin à Fès au chevet des blessés.