-
Le régime syrien perd la ville d'Alep
-
L'Etat belge condamné pour le placement forcé d'enfants métis au Congo pendant la colonisation
-
Gaza compte le plus grand nombre d'enfants amputés par habitant au monde
-
L'Unrwa annonce suspendre la livraison d'aide par un point de passage clé depuis Israël
-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
Les élèves du secondaire ne peuvent quitter leur établissement qu’à 17h30. Une situation qui les éreinte et ne leur permet pas de se reposer ni d’assimiler à terme leurs cours. Cette inquiétude est partagée par l’ensemble des enseignants et des syndicats qui ont tiré la sonnette d’alarme, et averti la tutelle quant à la répartition du volume horaire qui reste très lourd pour les élèves. C’est le cas du CLA, du Cnapest et du Snapest qui estiment que seule une bonne répartition des horaires peut aboutir à un projet pédagogique de qualité. « La nouvelle répartition des horaires a occulté tout le côté pédagogique, ce qui engendrera des répercussions négatives sur les capacités d’apprentissage des élèves », a expliqué un syndicaliste. Toutefois, ajoute la même source, le ministre de l’Education nationale a pris le soin de consulter les syndicats ainsi que les parents d’élèves sur la meilleure formule à adopter quant au réaménagement du volume horaire. « Nous avons associé les syndicats à cette question pour tenter de trouver la formule qui puisse convenir à tous. Nous ne comprenons pas leur revirement. En outre, nous avons demandé aux chefs d’établissement de lâcher du lest quant aux couleurs des tabliers », a indiqué un responsable au niveau du ministère.
De leur côté, les syndicats s’en défendent en expliquant qu’ils ont pris, certes, part à la réunion avec le ministre de l’Education mais leur marge de manœuvre était très faible. « Nous avons été mis devant le fait accompli. Les jeux étaient donc faits et le week-end allait être imposé. Ce qui aurait dû se faire, c’est la translation de l’ancien week-end », a souligné M. Meriane du Snapest. Par ailleurs, le département de l’Education nationale est sorti, avant hier, de son mutisme en rendant publique une circulaire qu’il a adressée à tous les directeurs de l’éducation de wilaya. Une instruction qui parle de la possibilité d’une réorganisation de la semaine scolaire dans les établissements d’enseignement qui font face à des difficultés dans l’élaboration des emplois du temps et ce, en coordination et en concertation avec les enseignants, les représentants des élèves et leurs parents. Le ministère est revenu donc sur sa décision puisqu’il permet le transfert des cours dispensés jeudi matin dans l’ancien système à mardi après-midi ou samedi matin ou encore samedi après-midi, soulignant qu’il était également possible de répartir les cours du jeudi matin sur les trois séances citées ou deux seulement en fonction de l’organisation de chaque établissement. Dans tous les cas, la circulaire signée par le secrétaire général du ministère, oblige les différentes parties à consigner ce qui a été convenu dans un procès-verbal officiel qui les engage tous et dont une copie doit être adressée au directeur de l’éducation.