Non, ce serait trop beau. Ce n’est pas à un coach rompu aux contrats ficelés et autres juteuses indemnités tributaires de quelque séparation (pas très) à l’amiable que l’on pourrait faire le coup. Du coup, Baddou improvise une conférence de presse, pour dire ce que tout le monde sait déjà. Il ne part pas. Il ne démissionne pas. Il entonne que tout est pour le mieux dans le meilleur des Wydad et que s’il y a problème, c’est à cause de tous ces semeurs de zizanie que son “succès” à lui, doit déranger tous ces envieux. Lesquels, il va falloir peut-être attendre le prochain épisode ou la Saint-glinglin pour le savoir. Mais là où cela a dû faire mal à plus d’un joueur et sans doute à tous les Wydadis, c’est quand Monsieur Baddou a décreté devant un parterre de journalistes ébahis que la ribambelle de joueurs dont il a lui-même exigé le recrutement et qui ont grevé la trésorerie rouge ne valent pas du tout les Rafiki, Adoua, Menkari et Brazi partis ailleurs.
On ne peut rêver mieux pour remonter le moral de la troupe.
Récidiviste notoire, on lui doit d’avoir traité les joueurs du Kawkab qu’il entraînait à l’époque alors qu’il avait été derrière le recrutement de.... 19 d’entre eux, de “stupides”.
Ceux du WAC, il leur avait reproché d’être trop imbus de leur personne en disant d’eux qu’ils avaient joué “avec des cravates”!
Cette fois, Zaki Baddou qui, lui, n’est jamais responsable de rien, ce sont ou l’arbitre, ou les joueurs, ou la Fédé, ou la télé …
Non, franchement, le Wydad mérite mieux. Beaucoup mieux.