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Ecrivain, sociologue et politologue d’origine congolaise, Hypolite Okamba est diplomate de profession. Il est actuellement ministre conseiller près l’ambassade du Congo au Maroc. Diplômé des études supérieures en sciences sociales et politiques-option Relations internationales et licencié en arts du ministère, il est l’auteur de quatre livres dont le tout dernier : "Itinéraire diplomatique de la République du Congo de 1960 à nos jours" (L'Harmattan) paru en pleine pandémie de Covid-19.
Libé : Vous avez publié en 2020 "Itinéraire diplomatique de la République du Congo de 1960 à nos jours" (L'Harmattan). Quels enseignements en avez-vous tiré ?
Hypolite Okamba : Permettez-moi tout d’abord d’exprimer toute ma reconnaissance à Dieu qui a rendu possible cet entretien ! Je lui dis grand merci, lui le Maître de tout. Aussi, voudrais-je remercier le journal Libération et vous-même, pour votre marque de considération à ma modeste personne et à ce que je fais. Maintenant, par rapport à votre question, je dirai qu’il est trop tôt de tirer les enseignements de mon ouvrage que vous mentionnez,surtout qu’il n’y a pas eu de cérémonie de dédicace ou une médiatisation afférente, permettant au public de le découvrir. C’est à peine qu’on en parle à travers mes interviews : la vôtre étant la seconde. A titre de rappel, mon livre est paru à un moment peu favorable,si j’ose ainsi m’exprimer. Car, il a été publié en juillet 2020, en France, en pleine pandémie de Covid-19 et en octobre de la même année au Congo-Brazzaville. Je pense qu’il faut encore attendre qu’’’il prenne de l’âge’’ pour tirer de vrais enseignements. Etant un livre d’histoire, son utilité sera toujours de mise et je crois qu’il servira beaucoup à ceux qui s’intéressent à mon pays, disant mieux à son histoire.Ils trouveront à travers cet ouvrage une bonne et importante partie de celle-ci, du point de vue diplomatique et même sociologique.
Vous êtes diplomate, écrivain, sociologue, politologue et auteur de plusieurs articles. Comment parvenez-vous à combiner toutes ces activités ?
C’est la grâce que j’ai reçue de Dieu !C’est pourquoi tout ce que vous avez cité que je suis, ne m’exige pas tellement une répartition du temps d’une façon tellement spécifique. Car, le métier de diplomate appelle déjà à se documenter et à beaucoup écrire. Et la diplomatie est la manière de conduire les relations internationales dans le cadre du droit international.Elle nécessite, de ce fait, à connaître les Etats, les peuples, leurs cultures, les faits de société, leur fonctionnement, leurs politiques, leur développement, l’actualité…Vous comprenez parlà que c’est tout le travail que j’accomplis sans une programmation pour telle ou telle chose. Le temps appartient à Dieu et paraphrasant l’apôtre Paul, dans sa lettre aux Philippiens, chapitre 4, verset 13, je dirai comme lui que « je puis tout par celui qui me fortifie ». Allusion est ici faite au Seigneur Dieu, manifesté en chair en la personne de Jésus. C’est ça le seul secret s’il y en a un à vous donner: lui confier, avec foi, ce que vous faites. C’est la grâce !
Votre fonction de ministre conseiller près l'ambassade du Congo n'entrave en rien votre liberté d'écrivain ?
Oui et non ! Il me revient simplement de faire la part des choses parce que dans ma fonction de ministre conseiller, je me plie au principe sacro-saint de l’obligation de réserve du métier de diplomate. A l’opposé, dans ma peau d’écrivain, un métier libéral, je suis appelé à défendre mes écrits, mes opinions, à me prononcer sur certains sujets et cela n’engage que moi. Mais, pour éviter de donner l’occasion à ceux qui aiment faire l’amalgame dans leur appréciation, j’adopte la position du commis de l’Etat que je suis (diplomate), en émettant des réserves sur d’autres questions.Dommage qu’il ne manque toujours pas de mauvaises interprétions, voire des déformations de mes propos, points de vue et autres, dans le prisme des intérêts de leurs auteurs. Je refuse de ressembler à un caméléon qui change de couleurs à chaque milieu, j’assume simplement ce que je suis et ce que je fais, lorsqu’il s’agit d’agir par rapport à chaque statut que j’ai.
Dans votre roman "Le tremplin" (édition La Doxa), vous racontez l'histoire de MBA Teli, un jeune téméraire, victime de pratiques sorcellaires, qui trouvera finalement foi en Dieu. Pourquoi ressentez-vous le besoin de raconter cette histoire et les aspects de la vie qu'elle évoque ?
Dieu qui est la sagesse,sinon sa source, a donné aux humains plusieurs manières de s’exprimer, d’éduquer et de transmettre différents messages.Dans nos sociétés traditionnelles, les paraboles, les proverbes, les dictons, les maximes et autres servaient à éveiller la conscience de l’interlocuteur ou de l’auditoire.On retrouve bien cela dans les Saintes Ecritures. Le livre, surtout le roman, est l’un des moyens de communication qui livre un ou des messages. Mon roman est un ouvrage d’apprentissage. Il vise à éduquer par l’approche de l’exemplarité de MBA Teli, son personnage principal.Il s’agit de ne pas souffrir en adoptant une position de contentement et de victime. Car, c’est déjà une attitude suicidaire. Quand bien même la source serait sorcellaire, il n’est point question d’accuser simplement ceux qui sont auteurs de sa souffrance.C’est une erreur grave aussi de chercher à riposter par des moyens similaires.Il convient de se battre de sortir de son état par des pratiques opposées : le jeûne et la prière de foi en Dieu, manifesté en son Fils Jésus. Que les jeunes d’aujourd’hui comprennent que toute réussite est au bout de l’effort ! On ne peut vaincre le mal par le mal, en se limitant aux dénonciations sans agir ou en agissant charnellement. Le moyen par excellence qu’a utilisé notre personnage dans cet ouvrage est la voie de Dieu qui, par son Fils, s’est présenté en disant : «Je suis le chemin, la vie et la vérité», tout est là indiqué en vue d’une approche de solution véritable.
Vous avez signé en 2018 "Le conseil de vie conjugale et familiale" (LePotentiel Okhy). Quels messages souhaitiez-vous faire passer à travers cet ouvrage ?
Comme l’indique son titre, ce que je souhaite transmettre, ce sont des conseils pratiques sur comment choisir sa fiancée, vivre les fiançailles, célébrer le mariage, vivre la vie du couple, gérer les finances en couple, résoudre les problèmes du foyer, éduquer les enfants selon les Saintes Ecritures, entretenir les bonnes relations avec les belles-familles et les tiers…Il y a également les conseils relatifs à l’après mariage, en cas de divorce (ce que Dieu hait), les conséquences qui en découlent (spirituels, psychologiques,somatiques,sociales et juridiques), en cas de veuvage.Et tout est réparti en trois parties, à savoir le conseil pré-marital, le conseil marital et le conseil post-marital qui,malheureusement,sont ignorés par de nombreux vieux et jeunes mariés.
Quelle est la ville du Maroc qui vous inspire le plus en tant qu'écrivain ?
Il m’est difficile de me prononcer sur cette question parce que je ne connais pas toutes les villes du Maroc. Mais, j’ai l’impression que c’est la ville de Marrakech dans laquelle j’ai fait un tour éclair de quelques heures. Elle semble être à la une de l’actualité du Maroc, grâce à de nombreuses rencontres internationales, culturelles et les randonnées touristiques qu’elle abrite.
Trouvez-vous toujours le temps de travailler sur un nouveau livre ?
Maintenant, je travaille un peu trop pour le compte du séculier.Heureusement, j’ai su profiter des temps libres d’autrefois pour écrire abondamment. D’aucuns penseraient que j’étais inspiré seulement dans le passé parce que je compte plus de cinquante manuscrits (50) non publiés. Il ne me reste qu’à les peaufiner avant leur publication; c’est ce que je fais de temps à autre. Dieu voulant, un nouveau livre pourrait paraître d’ici la fin de l’année. Au terme de cette interview, je rends des actions de grâce au Seigneur Dieu pour l’opportunité qu’il m’a accordée de m’exprimer ! Aussi, suis-je, une fois de plus, reconnaissant à votre égard pour la confiance que votre journal et vous m’avez faites !
Que Dieu vous bénisse !
Propos recueillis par Alain Bouithy
Libé : Vous avez publié en 2020 "Itinéraire diplomatique de la République du Congo de 1960 à nos jours" (L'Harmattan). Quels enseignements en avez-vous tiré ?
Hypolite Okamba : Permettez-moi tout d’abord d’exprimer toute ma reconnaissance à Dieu qui a rendu possible cet entretien ! Je lui dis grand merci, lui le Maître de tout. Aussi, voudrais-je remercier le journal Libération et vous-même, pour votre marque de considération à ma modeste personne et à ce que je fais. Maintenant, par rapport à votre question, je dirai qu’il est trop tôt de tirer les enseignements de mon ouvrage que vous mentionnez,surtout qu’il n’y a pas eu de cérémonie de dédicace ou une médiatisation afférente, permettant au public de le découvrir. C’est à peine qu’on en parle à travers mes interviews : la vôtre étant la seconde. A titre de rappel, mon livre est paru à un moment peu favorable,si j’ose ainsi m’exprimer. Car, il a été publié en juillet 2020, en France, en pleine pandémie de Covid-19 et en octobre de la même année au Congo-Brazzaville. Je pense qu’il faut encore attendre qu’’’il prenne de l’âge’’ pour tirer de vrais enseignements. Etant un livre d’histoire, son utilité sera toujours de mise et je crois qu’il servira beaucoup à ceux qui s’intéressent à mon pays, disant mieux à son histoire.Ils trouveront à travers cet ouvrage une bonne et importante partie de celle-ci, du point de vue diplomatique et même sociologique.
Vous êtes diplomate, écrivain, sociologue, politologue et auteur de plusieurs articles. Comment parvenez-vous à combiner toutes ces activités ?
C’est la grâce que j’ai reçue de Dieu !C’est pourquoi tout ce que vous avez cité que je suis, ne m’exige pas tellement une répartition du temps d’une façon tellement spécifique. Car, le métier de diplomate appelle déjà à se documenter et à beaucoup écrire. Et la diplomatie est la manière de conduire les relations internationales dans le cadre du droit international.Elle nécessite, de ce fait, à connaître les Etats, les peuples, leurs cultures, les faits de société, leur fonctionnement, leurs politiques, leur développement, l’actualité…Vous comprenez parlà que c’est tout le travail que j’accomplis sans une programmation pour telle ou telle chose. Le temps appartient à Dieu et paraphrasant l’apôtre Paul, dans sa lettre aux Philippiens, chapitre 4, verset 13, je dirai comme lui que « je puis tout par celui qui me fortifie ». Allusion est ici faite au Seigneur Dieu, manifesté en chair en la personne de Jésus. C’est ça le seul secret s’il y en a un à vous donner: lui confier, avec foi, ce que vous faites. C’est la grâce !
Votre fonction de ministre conseiller près l'ambassade du Congo n'entrave en rien votre liberté d'écrivain ?
Oui et non ! Il me revient simplement de faire la part des choses parce que dans ma fonction de ministre conseiller, je me plie au principe sacro-saint de l’obligation de réserve du métier de diplomate. A l’opposé, dans ma peau d’écrivain, un métier libéral, je suis appelé à défendre mes écrits, mes opinions, à me prononcer sur certains sujets et cela n’engage que moi. Mais, pour éviter de donner l’occasion à ceux qui aiment faire l’amalgame dans leur appréciation, j’adopte la position du commis de l’Etat que je suis (diplomate), en émettant des réserves sur d’autres questions.Dommage qu’il ne manque toujours pas de mauvaises interprétions, voire des déformations de mes propos, points de vue et autres, dans le prisme des intérêts de leurs auteurs. Je refuse de ressembler à un caméléon qui change de couleurs à chaque milieu, j’assume simplement ce que je suis et ce que je fais, lorsqu’il s’agit d’agir par rapport à chaque statut que j’ai.
Dans votre roman "Le tremplin" (édition La Doxa), vous racontez l'histoire de MBA Teli, un jeune téméraire, victime de pratiques sorcellaires, qui trouvera finalement foi en Dieu. Pourquoi ressentez-vous le besoin de raconter cette histoire et les aspects de la vie qu'elle évoque ?
Dieu qui est la sagesse,sinon sa source, a donné aux humains plusieurs manières de s’exprimer, d’éduquer et de transmettre différents messages.Dans nos sociétés traditionnelles, les paraboles, les proverbes, les dictons, les maximes et autres servaient à éveiller la conscience de l’interlocuteur ou de l’auditoire.On retrouve bien cela dans les Saintes Ecritures. Le livre, surtout le roman, est l’un des moyens de communication qui livre un ou des messages. Mon roman est un ouvrage d’apprentissage. Il vise à éduquer par l’approche de l’exemplarité de MBA Teli, son personnage principal.Il s’agit de ne pas souffrir en adoptant une position de contentement et de victime. Car, c’est déjà une attitude suicidaire. Quand bien même la source serait sorcellaire, il n’est point question d’accuser simplement ceux qui sont auteurs de sa souffrance.C’est une erreur grave aussi de chercher à riposter par des moyens similaires.Il convient de se battre de sortir de son état par des pratiques opposées : le jeûne et la prière de foi en Dieu, manifesté en son Fils Jésus. Que les jeunes d’aujourd’hui comprennent que toute réussite est au bout de l’effort ! On ne peut vaincre le mal par le mal, en se limitant aux dénonciations sans agir ou en agissant charnellement. Le moyen par excellence qu’a utilisé notre personnage dans cet ouvrage est la voie de Dieu qui, par son Fils, s’est présenté en disant : «Je suis le chemin, la vie et la vérité», tout est là indiqué en vue d’une approche de solution véritable.
Vous avez signé en 2018 "Le conseil de vie conjugale et familiale" (LePotentiel Okhy). Quels messages souhaitiez-vous faire passer à travers cet ouvrage ?
Comme l’indique son titre, ce que je souhaite transmettre, ce sont des conseils pratiques sur comment choisir sa fiancée, vivre les fiançailles, célébrer le mariage, vivre la vie du couple, gérer les finances en couple, résoudre les problèmes du foyer, éduquer les enfants selon les Saintes Ecritures, entretenir les bonnes relations avec les belles-familles et les tiers…Il y a également les conseils relatifs à l’après mariage, en cas de divorce (ce que Dieu hait), les conséquences qui en découlent (spirituels, psychologiques,somatiques,sociales et juridiques), en cas de veuvage.Et tout est réparti en trois parties, à savoir le conseil pré-marital, le conseil marital et le conseil post-marital qui,malheureusement,sont ignorés par de nombreux vieux et jeunes mariés.
Quelle est la ville du Maroc qui vous inspire le plus en tant qu'écrivain ?
Il m’est difficile de me prononcer sur cette question parce que je ne connais pas toutes les villes du Maroc. Mais, j’ai l’impression que c’est la ville de Marrakech dans laquelle j’ai fait un tour éclair de quelques heures. Elle semble être à la une de l’actualité du Maroc, grâce à de nombreuses rencontres internationales, culturelles et les randonnées touristiques qu’elle abrite.
Trouvez-vous toujours le temps de travailler sur un nouveau livre ?
Maintenant, je travaille un peu trop pour le compte du séculier.Heureusement, j’ai su profiter des temps libres d’autrefois pour écrire abondamment. D’aucuns penseraient que j’étais inspiré seulement dans le passé parce que je compte plus de cinquante manuscrits (50) non publiés. Il ne me reste qu’à les peaufiner avant leur publication; c’est ce que je fais de temps à autre. Dieu voulant, un nouveau livre pourrait paraître d’ici la fin de l’année. Au terme de cette interview, je rends des actions de grâce au Seigneur Dieu pour l’opportunité qu’il m’a accordée de m’exprimer ! Aussi, suis-je, une fois de plus, reconnaissant à votre égard pour la confiance que votre journal et vous m’avez faites !
Que Dieu vous bénisse !
Propos recueillis par Alain Bouithy