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A l’heure où nous mettions sous presse, nous n’avions eu aucune réponse du top management de cette banque que nous avons pourtant contacté par tous les moyens possibles : fax, téléphone et e-mail.
Nous n’étions pas en mesure d’être fixés sur la cause de la panne, ni sur son étendue et si elle concernait l’ensemble du territoire national ou la seule ville de Casablanca, ni même si des incidents de paiement avaient eu lieu. Tout au plus savions-nous, pour en avoir reçu notification de la part de plusieurs de nos lecteurs et pour l’avoir constaté de visu, que cette sorte de bug avait causé un nombre important de désagréments parmi la clientèle de cet établissement bancaire. Selon nos sources, le système informatique de celui-ci aurait eu, de nombreuses fois, des difficultés à démarrer de beau matin. Ses réponses devenaient également d’une extrême lourdeur parfois. Seules la gentillesse, la disponibilité et la serviabilité du personnel d’agence permettaient aux clients de faire bon cœur contre mauvaise fortune. Pour faire face à cette situation, les préposés aux guichets faisaient tout ce qui était en leur pouvoir, y compris en recourant aux bonnes vieilles méthodes, pour répondre aux cas urgents ou pouvant présenter un risque éventuel pour la clientèle.
Pour d’aucuns, «le management de la banque doit trouver dans l’immédiat une solution concrète à ces problèmes qui perdurent».
Selon des sources concordantes, des incidents de paiement auraient pu intervenir, si ce n’est déjà le cas, à cause de ces pannes informatiques qui surviennent à l’improviste et exposent les clients à de nombreux désagréments.
Le cas de survenue d’incidents de paiement est envisageable dans ce cas, même si tout rejet de chèque n’induit pas automatiquement une interdiction bancaire. Au sens de la loi, n’est considéré en tant que tel que «le non-paiement des chèques pour défaut ou insuffisance de provision».
Mais pas les autres formes de rejet (absence ou non-conformité de la signature, surcharge, non-conformité de la somme en lettres et en chiffres…) ou encore, bien évidemment, le refus de paiement des chèques émis en… votre faveur.
Cela dit et comme il existe des clients qui ont plusieurs comptes dans nombre de banques, le jeu des transferts de l’un vers l’autre peut faire accroire à un défaut de provision et donc exposer l’émetteur aux rigueurs de la loi. Le fait que les banques évitent de communiquer sur les pannes de leurs systèmes informatiques prive donc le tireur d’une importante preuve à décharge.
Les responsables du Crédit du Maroc étant restés aux abonnés absents, il nous est difficile de dire si oui ou non pareils cas ont été enregistrés hier.