"Ce que vous déplorez, nous le déplorons, a dit M. Hayatou, les états-majors vont se préparer, mais ce n'est pas la fin du monde! Et l'équipe africaine qui est restée, le Ghana, nous a fait honneur, elle a failli arriver en demi-finale pour un penalty raté" par Asamoah Gyan contre l'Uruguay, à la 120e minute de leur quart de finale.
M. Hayatou répondait à un journaliste africain qui lui demandait si l'Afrique ne devait pas avoir un objectif plus élevé qu'un seul qualifié pour le deuxième tour sur six équipes au départ.
"On ne peut que souhaiter qu'elles fassent preuve de plus de professionnalisme", a-t-il ajouté, pointant notamment, comme raison de l'échec, "la négligence des attaquants, des joueurs sur le terrain".
"Nous allons voir ce que nous pouvons faire, c'est tout ce que je peux vous dire", a-t-il conclu.
A part le Ghana, quart de finaliste, les équipes africaines ont toutes été éliminées au premier tour.
L'Afrique du Sud a été le premier pays hôte d'un Mondial à ne pas atteindre le tour suivant, le Cameroun a perdu trois matches, le Nigeria et l'Algérie n'ont pris qu'un point et la Côte d'Ivoire a terminé troisième d'un groupe comprenant le Brésil et le Portugal.
Par ailleurs, le président de la Fédération internationale de football (Fifa), Joseph Blatter, a estimé jeudi que "l'Afrique peut être fière d'avoir organisé cette Coupe du monde", tout en rappelant qu'il restait encore deux matches avant le vrai bilan.
"L'Afrique peut être fière d'avoir organisé cette Coupe du monde, l'Afrique du Sud encore plus, et le football africain peut être fier, son président Issa Hayatou, le président du Comité local d'organisation (LOC), Irvin Khoza, et son directeur, Danny Jordaan, ont fait du bon travail", a estimé M.Blatter lors d'une conférence de presse clôturant la dernière réunion du LOC, à Johannesburg.