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Cet effort budgétaire a été corroboré à un rythme d'exécution budgétaire soutenu qui a permis de réduire notablement les crédits reportés pour s’établir à environ 12 MMDH en 2018 contre 18 MMDH en 2014, souligne le ministère dans sa 5ème note sur la répartition régionale de l’investissement 2020.
Il relève à cet égard que le taux d’exécution du budget d’investissement au titre du budget général est passé ainsi de 70% en 2014 à 79% en 2018, soit une progression de près de 9 points, rapporte la MAP.
Le ministère considère en outre qu'un effort important a été déployé en matière d’investissement public puisque le montant global des investissements publics (tous supports budgétaires confondus : budget de l’Etat, établissements et entreprises Publics et collectivités territoriales) a connu une croissance significative de son volume durant la dernière décennie passant de 135 MMDH en 2009 à 198 MMDH en 2020.
Faisant observer que la question de l’efficience de l’investissement public et de ses impacts socioéconomiques sur l’ensemble des couches sociales reste toujours posée, il assure qu'une nouvelle démarche en matière de gouvernance de l’investissement public complétée par la mise en place de politiques publiques convergentes répondant aux besoins différenciés des territoires et capitalisant sur les avancées de la nouvelle Constitution a été mise en place afin de permettre d’optimiser l’impact socio-économique à travers un meilleur ciblage des projets d’investissement public et une meilleure prise en compte des besoins des citoyens.
La note sur la répartition régionale de l’investissement 2020 s'articule dans sa 5ème édition autour de cinq axes. Le premier est consacré à l’analyse de la structure et de l’évolution de l’investissement public, en tant que choix stratégique du gouvernement, et le deuxième met en exergue le rôle de l’investissement public au service de la réduction des disparités sociales et territoriales.
Le troisième axe aborde, pour sa part, le rôle de l’investissement public comme levier de l’investissement privé par la création de l’infrastructure nécessaire et l’investissement dans les secteurs productifs, et ce dans la finalité d’améliorer l’attractivité du pays et de ses différentes régions aux investissements étrangers.
Quant au quatrième axe, il traite de l’évaluation de l’impact de l’investissement public au niveau régional, alors que le dernier porte sur la réforme du système de gestion des investissements publics dont l’objectif est l’amélioration du rendement socioéconomique de l’investissement public par la création de conditions favorables à une croissance durable et inclusive.