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Rappelons que le personnel dénonce entre autres, «la mauvaise gestion de l’Office, le copinage, le favoritisme et les harcèlements, l’absence de toute visibilité concernant le plan de carrière, l’absence de motivation et des avantages sociaux, l’instabilité socio-professionnelle au sein des différents départements, notamment ceux des ressources humaines, du marketing et de la communication», résume un syndicaliste. Des dysfonctionnements qui ne favorisent pas le bon rendement du personnel démotivé sur tous les plans. D’après les syndicalistes, «les salaires n’ont pas été révisés depuis bien longtemps. Les promotions internes se font de plus en plus rares sauf pour quelques privilégiés qui chapeautent des services avec un comportement indigne envers les subordonnés qui font leur travail sans le moindre remerciement de leur part. Les formations continues semblent abolies avec le temps. Les frais de déplacements varient d’un personnel à un autre sans le respect du barème en vigueur. Les recrutements ayant fait objet d’une enquête judiciaire à l’époque de l’ancien directeur se font presque de la même manière avec l’actuel management. L’attribution des responsabilités et des missions se font par sympathie et non pas par compétence. «La liste des points noirs soulevés par les syndicalistes est longue. «Mais l’administration refuse d’ouvrir un dialogue responsable en vue de trouver des solutions à ces problèmes. C’est pourquoi nous allons poursuivre notre lutte malgré les manœuvres de l’administration. D’autant que tout le personnel est mobilisé dans ce sens», affirme un responsable syndical.
Il est à noter que le bureau syndical s’est mobilisé auparavant pour transmettre les revendications du personnel à l’administration. D’où la réunion entre le bureau syndical à laquelle ont participé également les représentants du bureau syndical des techniciens d’électricité et de la maintenance et le directeur général de l’Office du 22 février dernier. Cette rencontre qualifiée de fiasco par les syndicalistes s’est soldée par des promesses qui n’ont jamais vu le jour. Et pourtant le directeur général avait promis, selon un communiqué des syndicalistes, la résolution de la situation du personnel, à savoir «la révision des salaires, l’amélioration des conditions de travail, l’application d’une réelle politique de gestion des ressources humaines basée sur des critères professionnels en encourageant les compétences, le remboursement des heures supplémentaires, la formation continue, la promotion interne sur la base de critères professionnels et du rendement des candidats aux postes de responsabilité, etc», précise le communiqué de la FDT.
Au moment où nous mettions sous presse, les responsables de l’ONDA sont restés aux abonnés absents. Certains, notamment les différents responsables du service de la communication et du marketing, étaient en réunion depuis deux jours. Ce qui nous empêche de présenter la version de l’administration dans cette crise interne qui ne tardera pas à éclater. D’après des sources concordantes, une enquête aurait été diligentée, à un haut niveau, pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette crise qui ternit l’image de l’Office. Surtout que les manifestations du personnel aux différents aéroports s’ajoutent à la politique de communication de l’Office souvent pointée du doigt. «Les modestes participations aux différentes compétitions sportives et aux manifestations à l’échelle nationale, au cours desquelles les responsables de l’Office se pressent sur les podiums pour marquer leur présence aux côtés des célébrités, ne suffisent pas pour véhiculer l’image tant attendue de cette entité au cœur de la stratégie touristique et économique du pays», conclut un syndicaliste averti.