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Un salaire équivalent pratiquement à celui qu’il percevait lorsqu’il coachait le club français de FC Nantes après déduction d’impôt. Vahid Hallilodzic deviendrait donc le sélectionneur le mieux payé de l’Afrique, continent qu’il retrouve après avoir entraîné il y a quelques années les sélections de Côte d’Ivoire et d’Algérie.
Faute d’information officielle relayée par le site fédéral, il se laisse entendre que Vahid Hallilodzic et le président de la FRMF, Fouzi Lekjaâ, sont parvenus à un terrain d’entente sur la plupart des points et que même la question du staff serait résolue. Le nouveau sélectionneur tient à travailler avec son équipe mais il devra se passer des services de son fidèle acolyte, Cyril Moine, fraîchement nommé préparateur physique de l’équipe de France.
Hallilodzic, qui succédera à Hervé Renard, parti coacher la sélection saoudienne, aura un peu moins de trois mois pour monter un Onze national prêt à aborder l’échéance des éliminatoires de la 33ème CAN dont les phases finales auront lieu en 2021 au Cameroun.
A ce propos, l’EN a été retenue tête de série lors des prochaines qualifications de l’édition camerounaise, en étant aux côtés de la Mauritanie, du Centrafrique et du Burundi. Quant aux éliminatoires de la Coupe du monde 2022 au Qatar, le Onze national a été exempt du tour préliminaire prévu en novembre et ne devra faire son entrée en matière qu’au mois de mars prochain.
Il convient de rappeler, qu’après le départ de Hervé Renard suite à la petite prestation de l’EN lors de la CAN égyptienne, plusieurs CV de candidatures au poste de sélectionneur avaient été examinés. Et c’est Vahid Hallilodzic qui a toujours été retenu comme première option, même si à un certain moment l’ancien sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc, était éminemment pressenti mais les discussions n’ont pas abouti.
La venue de Hallilodzic au Maroc commençait à se dessiner depuis que celui-ci avait décidé le mois dernier de résilier son contrat avec le FC Nantes. Il retrouverait donc le Maroc, un pays qu’il connaît après avoir fait ses premiers pas d’entraîneur avec le Raja de Casablanca, club avec lequel il avait remporté le championnat national en 1998 et la toute première édition de la Ligue africaine des clubs champions en 1997.
Après s’être forgé un nom, il n’a pas tardé à prendre le chemin de l’Hexagone en vue d’affûter davantage ses armes en premier lieu avec le LOSC de 1998 à 2002, avant de débarquer en Bretagne au Stade Rennais (2002-2003), puis au Paris Saint-Germain de 2003 à 2005.
Grâce à son nouveau standing, il troque la Ligue 1 contre les championnats turc (Trabzonsport : 2005-2006) et saoudien (Ittihad Jeddah : 2006) avant d’entamer l’expérience de sélectionneur avec la Côte d’Ivoire (2008-2010), l’Algérie (2011-2014) avec à la clé une qualification au second tour du Mondial brésilien et le Japon (2015-2018).
Avec le Onze national, les objectifs restent des plus clairs, à savoir une qualification à la Coupe du monde 2022 et une performance devant satisfaire tous les Marocains en Coupe d’Afrique des nations en 2021.