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Quand on a mis en place le programme des 10.000 ingénieurs, c'est l'université qui a répondu favorablement et qui forme plus de 55% des effectifs. Quand on a demandé des opérateurs sociaux, c'est l'université marocaine, encore une fois, qui a répondu. L'Offshoring et le plan Emergence, c'est toujours l'université qui a répondu présent. Quand on voit aujourd'hui toute la diversification des formations au niveau de l'université et tous les centres d'excellence qui existent, ce sont des centres d'excellence à l'université, donc aux institutions publiques de l'enseignement supérieur. Les meilleures formations aujourd'hui se trouvent dans le secteur universitaire, et par conséquent, il faut cesser de dénigrer l'apport de cette université. Plus que cela, dans n'importe quelle société ou administration où il y a des cadres, les deux-tiers sont formés à l'université.
Dire que nous sommes malformés, cela frise la schizophrénie. Un moment donné, il faut qu'on puisse se mettre autour d'une table et réfléchir sur ce qui va et sur ce qui ne va pas, mais surtout, il faut cesser de porter atteinte à l'université. On peut aller plus loin dans les exemples. Aujourd'hui, cette institution offre un bouquet de formations très important et très diversifié. Je vous donne un exemple édifiant: sur les 100 filières de formation que nous dispensons dans notre université dans toutes les disciplines, 48 sont des filières professionnalisantes.
Lesquelles filières sont coûteuses mais répondent exactement aux besoins des secteurs socio-économiques. Mieux encore, la préparation de ces filières se fait en partenariat avec les secteurs socio-économiques.
Alors, qu'on cesse de nous dire que l'université n'est pas ouverte, qu'elle ne répond pas aux besoins de la société et qu'elle forme n'importe quoi, ce qui est faux. Deuxième élément essentiel, c'est qu'avec la réforme, nous avons pu augmenter le rendement interne de notre système. Dans l'ancien système, on avait un taux de réussite dans la licence au bout de quatre ans qui ne dépassait guère les 9%. Aujourd'hui, dans les cas les plus défavorables, nous avons plus de 25% de réussite. Ce taux a été multiplié par 2,5% dans les cas les plus défavorables et de 4% dans les cas les plus favorables. Aujourd'hui, l'université est entrée dans une révolution tranquille, je l'ai dit et je le répète, dont les résultats se font déjà palpaples. Il faut donc que toutes les instances et toutes les institutions de l'enseignement supérieur se réunissent autour de l'université pour le développement du Maroc et le bien de la société en général.