-
La première édition du Festival du cinéma et de l’histoire, du 23 au 27 janvier à Marrakech
-
La tenue régulière de la Commission mixte et les avancées réalisées témoignent d’une relation de confiance entre le Maroc et le Libéria
-
Nasser Bourita : La réunion de la Commission mixte de coopération Maroc-Libéria, une opportunité pour établir un partenariat économique solide
-
Le Maroc et l’Agence de développement de l'UA résolus à renforcer leur coopération énergétique
-
Les Marocains en tête des affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne
A la question du ralliement à l’opposition, après plus d’une décennie (trois mandats) dans la gouvernance, Habib El Malki a avancé que cela était dû non seulement aux résultats des législatives anticipées du mois de novembre dernier mais aussi à l’évolution profonde qu’a connue le peuple de l’USFP à travers ses militants, femmes et jeunes. En effet, cette base à la recherche d’un repositionnement propre aux valeurs de la gauche, s’était interrogée sur l’efficacité de l’action politique, la réalité du changement et bien d’autres facteurs, d’où la nécessité de se redéfinir pour une mise en place de fondations propices à un nouvel envol plus en phase avec la réalité du terrain. Ce sera, selon lui, le principal mot d’ordre lors du neuvième Congrès qui se tiendra avant la fin de l’année et dont la date définitive sera annoncée lors du prochain Conseil national.
L’opposition, selon l’ancien ministre de l’Enseignement, «ne se décrète pas, elle se construit» et elle a non seulement pour objectif de préparer une éventuelle alternance politique mais aussi être porteuse d’un projet de société fondé sur la démocratie et la modernité en plus de dégager de par sa qualité une citoyenneté libre sans aucune tutelle, avec pour objectif «de réduire les écarts et rendre la société moins inégalitaire, plus homogène et solidaire». Concernant la gestion de la chose publique par le gouvernement actuel, Habib El Malki l’a qualifiée d’attentiste et sans aucune vision, sans aucune concordance avec la réalité, à preuve cette loi de Finances 2012 qui ne semble pas vouloir prendre forme.
En réponse à la critique de l’USFP vis-à-vis du gouvernement, elle n’est ni systématique ni précipitée, elle l’est en fonction de la réalité entrevue sur le terrain. Alors que le pays est secoué par différentes manifestations, les nouveaux gestionnaires caressent sans plus dans le sens du poil car sans véritables solutions.
L’impact de l’expérience gouvernementale de l’USFP dans la vie politique du pays est sans équivoque. Depuis l’avènement de Abderrahmane El Youssoufi en 1998 et l’alternance, la dynamique créée par le changement opéré n’a cessé de croître à en soulager politiquement le Maroc. Cependant, l’USFP n’a pas pu bénéficier de cette douzaine d’années de participation dans les différents gouvernements malgré l’apport certain à travers des réformes ayant contribué aux changements décisifs qu’a connus le pays. Le parti en a payé le prix fort et «nous n’avons pas réussi à marcher sur nos deux jambes». Habib El Malki a balayé le fait que le parti était divisé entre deux tendances, celles des nostalgiques et des libéraux, en répondant que les militants de l’USFP étaient tous attachés au socle de la gauche.
Par ailleurs, il concluait en confirmant qu’Ahmed Zaïdi avait l’entière confiance du Bureau politique et des parlementaires socialistes pour présider le Groupe de l’USFP.