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A l’entame de cette rencontre, le président de la Commission administrative a tenu à mettre en exergue les potentialités humaines, naturelles, agricoles et matérielles dont regorge cette région à même d’en faire un pôle attractif pour les investisseurs et une locomotive pour l’édification du Maroc des régions.
Evoquant les conditions particulières que connait le Maroc après la Marche populaire organisée à Rabat et à laquelle ont pris part quelque 3 millions de Marocains pour crier haut et fort leur indignation et mécontentement contre les propos provocateurs et irresponsables tenus par le secrétaire général de l’ONU à propos du Sahara marocain, Habib El Malki s’est interrogé sur l’identité de ceux qui se cachent derrière ces déclarations et leurs objectifs à la suite de la visite de Ban Ki-moon aux camps de Tindouf et particulièrement à la zone tampon.
Dans ce cadre, il a confirmé l’existence d’un plan visant le Maroc et qui a été enclenché, depuis des mois, par la démarche du gouvernement suédois visant la reconnaissance de la fantomatique Rasd. Une initiative qui a poussé le Maroc à prendre de nombreuses mesures politiques, diplomatiques et économiques pour contraindre la Suède à revoir sa position. Outre la décision de la Cour européenne de justice en décembre 2015 suspendant l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne, ce qui a poussé le Maroc à geler tout contact avec les institutions européennes, a-t-il fait savoir.
Le président de la Commission administrative s’est interrogé également sur le rôle joué par l’Algérie qui s’immisce dans ce conflit artificiel et continue à manifester son hostilité à l’égard du Maroc. Et de poursuivre qu’Alger joue avec le feu, n’hésitant pas à créer un climat de tension en vue de détourner l’attention des citoyens algériens sur les dérapages du régime politique et la crise sociale explosive que connaît le pays. Dans ce contexte, Habib El Malki, a tenu à rappeler la réunion du Comité central de l’USFP organisée en 1976 à Béni Mellal sous la présidence de feu Abderrahim Bouabid au cours de laquelle il avait déclaré que l’avenir du Maroc se trouve dans le Sahara, et ce à la suite d’une évaluation perspicace et de l’avis clairvoyant des combattants et membres de l’armée de libération, fins connaisseurs de du Sahara et de la situation, qui ont consenti d’énormes sacrifices pour l’indépendance.
Depuis, la ville de Béni Mellal a vécu la première réconciliation entre l’Etat et la société, puisque le parti, convaincu que le renforcement de l’unité nationale ne peut avoir lieu qu’à travers l’édification démocratique, avait décidé d’adhérer au nouveau processus électoral, a-t-il fait savoir. Il s’est avéré 40 ans après que la décision de l’USFP est sage et historique qui a jeté les jalons d’une nouvelle relation dialectique entre l’unité nationale et la démocratie en tant que choix stratégique.
Au cours de cette rencontre, Habib El Malki a également fait un tour d’horizon, en évoquant d’importantes questions notamment le mémorandum sur les élections législatives adressé par le parti à toutes les instances politiques et à la majorité gouvernementale pour un dialogue national. Ledit mémorandum appelle également à la suppression du seuil lié au nombre de voix obtenues en vue de rationaliser le champ politique, à revoir la représentativité féminine et celle de la communauté marocaine résidant à l’étranger au sein de la Chambre des représentants.
Enfin, le président de la Commission administrative n’a pas manqué, dans ce cadre, de soulever la question du recours à l’argent sale lors des élections, l’exploitation de la religion à des fins politiciennes, entre autres pratiques malsaines.