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Le président du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique, Habib El Malki, a appelé, jeudi à Rabat, à valoriser la poésie marocaine et à renforcer son ouverture sur la poésie africaine.
Dans son allocution à l'occasion de la session académique sur "La poésie dans le système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique", organisée en partenariat avec la Maison de la poésie au Maroc, Habib El Malki a souligné que la valorisation de la poésie marocaine doit tenir compte de son évolution historique, ses courants, ses références et ses générations, anciennes et contemporaines.
La poésie marocaine a besoin de s’ouvrir sur de nouveaux champs n’ayant pas obtenu l’intérêt qu’ils méritent au sein du système d'éducation et d’enseignement au Maroc, à l’instar de la poésie africaine, a fait valoir le président du Conseil, appelant à porter un nouveau regard sur la poésie arabe et son histoire et dépasser le dualisme centre-périmètre dans le paysage culturel arabe.
"Nous ne devons pas uniquement parier sur un modèle d’apprenant(e) qui doit réussir en mathématiques, en sciences expérimentales et techniques, mais aussi mettre l’accent sur l’appropriation de la langue, de la culture, de la société et de l’identité afin de construire un individu qui crée des textes et des idées au lieu de les reproduire", a-t-il plaidé.
Pour sa part, le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Mohamed Saad Berrada, a indiqué que son département veille à renforcer la place de la poésie dans les programmes scolaires, tous niveaux confondus, grâce à une approche pédagogique qui, au-delà de la mémorisation et la récitation, pousse l’apprenant à analyser et questionner les textes proposés.
Dans une allocution lue en son nom par l’inspecteur général chargé des affaires pédagogiques au ministère, Fouad Chafiki, le ministre a évoqué le Festival national de la poésie des élèves, qui permet à ces derniers d'exprimer leurs talents dans différentes catégories de poésie (verticale, prose et vers libres).
"Les établissements scolaires veillent à faire des fêtes religieuses et nationales une occasion de mettre en valeur la créativité poétique et de célébrer les poèmes intemporels écrits par les pionniers sur l'amour de la patrie, le dévouement au Trône et les épopées nationales restées dans les annales de l'Histoire", a noté M. Berrada.
De son côté, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Azzedine El Midaoui, a indiqué que le choix de cette thématique reflète l’importance de renforcer la vocation culturelle du système d'éducation, de formation et de recherche scientifique, en approfondissant le débat sur la place de la poésie.
Dans une allocution lue en son nom par le directeur des Affaires juridiques, des équivalences et du contentieux au ministère, Hicham Berjaoui, il a considéré que la poésie est un outil éducatif efficace qui permet de développer les compétences esthétiques et créatives chez les apprenants, de renforcer leurs capacités de lecture poétique et d’enrichir leur bagage linguistique.
Dans ce sens, il a rappelé que la littérature en général et la poésie en particulier ont une place spéciale au sein des universités marocaines, en adéquation avec les dispositions de la loi-cadre n° 51.17 relative au système d’éducation, de formation et de recherche scientifique, qui met l'accent sur l'importance de développer les capacités des apprenants, aiguiser leur esprit critique et leur permettre d’intégrer la société du savoir et de la communication, tout en respectant la liberté de création et de pensée.
Le président de la Maison de la poésie au Maroc, Mourad Kadiri, a, quant à lui, indiqué que cette session académique a pour but de renforcer la vocation culturelle de l’école et de l’université marocaines en octroyant à la poésie la place qui lui échoit.
Déplorant, dans une déclaration à la presse, le recul de la poésie dans les programmes scolaires, M. Kadiri a expliqué qu'il s'agit, lors de cet événement, d'élaborer un ensemble de solutions et de propositions pédagogiques, méthodologiques et didactiques qui permettront de faire rayonner à nouveau la poésie au sein de l’école et de renforcer son attractivité auprès des élèves.
Ont pris part à cette session académique de deux jours des poètes, des chercheurs et des responsables de l'élaboration des curricula, des programmes, des manuels scolaires et des activités de la vie scolaire ainsi que des éditeurs des manuels scolaires, dans le but de débattre de thématiques liées à la place de la poésie dans le système éducatif.
Ce débat a permis de faire un état des lieux de la situation actuelle et de proposer des perspectives d'amélioration à travers des leviers concrets visant à renforcer la place et le rôle de la poésie dans le système éducatif national.
Dans son allocution à l'occasion de la session académique sur "La poésie dans le système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique", organisée en partenariat avec la Maison de la poésie au Maroc, Habib El Malki a souligné que la valorisation de la poésie marocaine doit tenir compte de son évolution historique, ses courants, ses références et ses générations, anciennes et contemporaines.
La poésie marocaine a besoin de s’ouvrir sur de nouveaux champs n’ayant pas obtenu l’intérêt qu’ils méritent au sein du système d'éducation et d’enseignement au Maroc, à l’instar de la poésie africaine, a fait valoir le président du Conseil, appelant à porter un nouveau regard sur la poésie arabe et son histoire et dépasser le dualisme centre-périmètre dans le paysage culturel arabe.
"Nous ne devons pas uniquement parier sur un modèle d’apprenant(e) qui doit réussir en mathématiques, en sciences expérimentales et techniques, mais aussi mettre l’accent sur l’appropriation de la langue, de la culture, de la société et de l’identité afin de construire un individu qui crée des textes et des idées au lieu de les reproduire", a-t-il plaidé.
Pour sa part, le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Mohamed Saad Berrada, a indiqué que son département veille à renforcer la place de la poésie dans les programmes scolaires, tous niveaux confondus, grâce à une approche pédagogique qui, au-delà de la mémorisation et la récitation, pousse l’apprenant à analyser et questionner les textes proposés.
Dans une allocution lue en son nom par l’inspecteur général chargé des affaires pédagogiques au ministère, Fouad Chafiki, le ministre a évoqué le Festival national de la poésie des élèves, qui permet à ces derniers d'exprimer leurs talents dans différentes catégories de poésie (verticale, prose et vers libres).
"Les établissements scolaires veillent à faire des fêtes religieuses et nationales une occasion de mettre en valeur la créativité poétique et de célébrer les poèmes intemporels écrits par les pionniers sur l'amour de la patrie, le dévouement au Trône et les épopées nationales restées dans les annales de l'Histoire", a noté M. Berrada.
De son côté, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Azzedine El Midaoui, a indiqué que le choix de cette thématique reflète l’importance de renforcer la vocation culturelle du système d'éducation, de formation et de recherche scientifique, en approfondissant le débat sur la place de la poésie.
Dans une allocution lue en son nom par le directeur des Affaires juridiques, des équivalences et du contentieux au ministère, Hicham Berjaoui, il a considéré que la poésie est un outil éducatif efficace qui permet de développer les compétences esthétiques et créatives chez les apprenants, de renforcer leurs capacités de lecture poétique et d’enrichir leur bagage linguistique.
Dans ce sens, il a rappelé que la littérature en général et la poésie en particulier ont une place spéciale au sein des universités marocaines, en adéquation avec les dispositions de la loi-cadre n° 51.17 relative au système d’éducation, de formation et de recherche scientifique, qui met l'accent sur l'importance de développer les capacités des apprenants, aiguiser leur esprit critique et leur permettre d’intégrer la société du savoir et de la communication, tout en respectant la liberté de création et de pensée.
Le président de la Maison de la poésie au Maroc, Mourad Kadiri, a, quant à lui, indiqué que cette session académique a pour but de renforcer la vocation culturelle de l’école et de l’université marocaines en octroyant à la poésie la place qui lui échoit.
Déplorant, dans une déclaration à la presse, le recul de la poésie dans les programmes scolaires, M. Kadiri a expliqué qu'il s'agit, lors de cet événement, d'élaborer un ensemble de solutions et de propositions pédagogiques, méthodologiques et didactiques qui permettront de faire rayonner à nouveau la poésie au sein de l’école et de renforcer son attractivité auprès des élèves.
Ont pris part à cette session académique de deux jours des poètes, des chercheurs et des responsables de l'élaboration des curricula, des programmes, des manuels scolaires et des activités de la vie scolaire ainsi que des éditeurs des manuels scolaires, dans le but de débattre de thématiques liées à la place de la poésie dans le système éducatif.
Ce débat a permis de faire un état des lieux de la situation actuelle et de proposer des perspectives d'amélioration à travers des leviers concrets visant à renforcer la place et le rôle de la poésie dans le système éducatif national.