-
Les étudiants en médecine ne sont pas près de lâcher prise
-
Réquisitoire retentissant de Omar Hilale contre la politique déstabilisatrice du régime algérien dans la région du Sahel
-
Le ministère répond aux revendications des étudiants en médecine pour rétablir la normalité académique
-
SM le Roi félicite le Président chinois à l’occasion de la fête nationale de son pays
-
Synthèse du rapport annuel du CSEFRS: Bilan et perspectives de l’action du Conseil en 2023
Ignorant le sort de 150 femmes séquestrées depuis bien longtemps, Human Rights Watch saisit l’occasion de la visite de Ban Ki-moon dans les camps de Tindouf, pour l’interpeller sur le sort de trois femmes dont la séquestration est la plus médiatisée. L’ONG sollicite l’intervention du Secrétaire général pour que le Front mette fin au calvaire qu’endurent depuis des mois les trois jeunes femmes. Sarah Leath Whitson, directrice pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à HRW, demande que les cas de séquestration soient traités en tant que «délits», en précisant que «le Polisario doit assurer à ces femmes le droit à la libre circulation».
L’ONG rappelle qu’elle a adressé, le 10 février, une lettre au prétendu ministre de la Justice lui demandant de l’informer sur les mesures prises par le mouvement séparatiste pour s’assurer de la situation des trois femmes. L’insistance de la société civile espagnole solidaire des familles adoptives de l’une des trois femmes naturalisée espagnole a fait que l’ONG s'intéresse particulièrement aux cas de Maâloma Morales de Matos, 22 ans. Les noms des deux autres, Darya Embarek Selma, 26 ans, et Najiba Mohamed Kacem, 24 ans qui sont détenues respectivement depuis 2 et 3 ans, ont été ajoutés, simplement parce que leur kidnapping qui risque de se prolonger, est récent par rapport aux centaines d’autres.
Deux semaines plus tard, le prétendu ministre de la Justice laisse le soin au président de la non moins prétendue commission des droits de l’Homme de promettre à l’ONG l’annonce prochaine de nouvelles concernant uniquement le cas de Maâloma, une Sahraouie naturalisée espagnole. Son cas reste cependant compliqué puisque sa libération n’est possible qu’avec le consentement de ses parents biologiques résidant dans les camps de Tindouf et qui, sur injonction du Polisario, déclarent empêcher leur fille de repartir pour l’Espagne. Mais d’un autre côté, les parents adoptifs de la jeune femme et son époux ne baissent pas les bras et continuent, avec le soutien de quelques ONG, de faire pression sur le gouvernement espagnol pour l’extraire des camps de Tindouf. Le cas, peu médiatisé de Koria qui bat le record de séquestration, depuis cinq ans, semble voué à l’oubli. Koria est une Sahraouie résidant, autrefois, avec sa famille d’adoption à Alicante. Son nom ne figure d’ailleurs pas sur le communiqué de Human Rights Watch.
Notons que des organisations humanitaires espagnoles avancent le chiffre de 150 femmes sahraouies (300 selon les dissidents du Polisario) interdites de quitter les camps pour l’Espagne.