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Le H9N2, un sous-type du virus de la grippe aviaire, n’a aucune incidence sur le consommateur, n’ont cessé d’affirmer les professionnels de la filière avicole pour répondre à l’alerte qui a circulé il y a quelques semaines sur le Net avant de semer un début de vent de panique chez les consommateurs marocains.
A la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), comme à l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), les messages à l’endroit des consommateurs se succèdent depuis l’apparition de ce fameux virus et se rejoignent sur un point : il n’y a aucune raison de paniquer.
Récemment encore, des professionnels du secteur avicole sont de nouveau montés au créneau lors d’une rencontre à Tanger, pour assurer que la consommation de viande de volailles et d’œufs ne présente aucun danger pour la santé.
L’occasion pour l’ONSSA de rappeler que la maladie est spécifique aux volailles et qu’elle n'est pas transmissible à l'Homme.
Les consommateurs n’auraient donc aucune raison de regarder d’un œil méfiant la volaille et, encore moins, d’être anxieux devant leurs assiettes.
Bien que le fameux virus soit faiblement pathogène par rapport au H5 ou H7 et que des dispositions aient été prises pour faire face à la situation, telle que la généralisation de la vaccination préventive à tous les élevages avicoles, force est de constater que les consommateurs demeurent prudents même suite au renforcement des mesures de biosécurité et d’hygiène au niveau des élevages avicoles et des moyens de transport des volailles.
Il faut dire que les origines de la maladie ne rassurent pas. Tout comme les précédents qu’ont connus d’autres pays par le passé.
Au final, il y a de quoi se demander si les inquiétudes ont été alimentées par l’état sanitaire de la volaille ou de ceux qui sont censés protéger cette dernière.