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A l’occasion de Aid Al Maoulid, Libération présente ses vœux déférents à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à la famille Royale, au peuple marocain et à l’ensemble de la Oumma islamique
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Incendie au quartier général de la mission internationale au Darfour : Omar el Béchir attendu en Ethiopie
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Le greffier du Tribunal spécial pour le Liban présente sa démission
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Plusieurs pays occidentaux ne participent pas aux travaux : La conférence sur le racisme s’est ouverte sur fond de défections
En fait, le feu couvait depuis longtemps entre les deux hommes, mais des rumeurs de complot imminent, qui ont obligé Faure à reporter un voyage en Chine, en ont accéléré le dénouement. Kpatcha Gnassingbé, ministre de la Défense de 2005 à 2007, est soupçonné de vouloir évincer son frère aîné, arrivé au pouvoir en février 2005 après la mort de leur père, Gnassingbé Eyadéma, qui avait régné trente-huit ans sur le Togo. Faure est considéré comme un «réformateur», du moins cherche-t-il à en donner l’image : après son élection contestée comme Président, il a tendu la main à l’opposition et organisé des législatives jugées relativement honnêtes.
Kpatcha, en revanche, est l’homme de l’armée. Il a été accusé à demi-mots de vouloir la mettre à son service, tout en se livrant à l’enrichissement personnel, d’où sa disgrâce en 2007. Elu député la même année à Kara, ville natale d’Eyadéma, il aime à se présenter comme le digne héritier de son père. Se sachant sur le point d’être arrêté, mercredi, il avait cherché à se faire protéger par l’ambassade américaine à Lomé. Sans succès.