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Ce trafic a fait la fortune de plusieurs personnes dont certaines occupent d'importantes fonctions ou font partie des élus locaux ou nationaux. Pour des raisons de paix sociale, les autorités ferment les yeux sur ce trafic qui emploie plusieurs dizaines, voire des centaines de jeunes chômeurs.
Mais les autorités ne pouvaient ignorer le fait que les contrebandiers iraient jusqu'à stocker ces produits inflammables et dangereux dans des établissements scolaires et des quartiers bondés d'habitants mettant ainsi des vies humaines en péril. C'est malheureusement ce que le dernier incendie qui s'était déclaré dans l'un des quartiers populaires de Guelmim est venu rappeler. Fort heureusement, l’intervention rapide des services de la Protection civile a permis aux habitants d'éviter le pire.
Mais au moment où les pompiers s'activaient à venir à bout de l'incendie du centre-ville, un autre incendie s'est déclaré dans la palmeraie de Tighmart, ravageant près de cent palmiers-dattiers dont une vingtaine ont été complètement calcinés par le feu.
Selon une source proche de la Protection civile à Guelmim, l'incendie qui s'est déclenché vers 18h n'a pas fait de victimes.
Le feu qui a été attisé par le vent, a été circonscrit à 21h30, grâce à l'intervention des soldats du feu, appuyés par la Gendarmerie Royale et soutenus par les autorités locales et les citoyens, souligne la même source.
Un incendie similaire s'était déclaré l'après-midi pas très loin de cette oasis, détruisant une dizaine de palmiers et affectant une trentaine d'autres.
Les causes de ces deux incendies restent encore indéterminées, a ajouté la même source. Des habitants de l'oasis voisine d'Asrir rapportent que ce n'est pas la première fois que de tels incidents surviennent dans ces deux oasis et n'excluent pas que le départ de ces feux ait été d'origine criminelle.