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Selon Aydi, ces catastrophes, loin d’être des événements isolés, révèlent des failles structurelles dans la gestion des risques naturels, laissent des cicatrices profondes et, surtout, rappellent la vulnérabilité d’une population déjà frappée par l’isolement géographique et le manque de moyens. Le lourd bilan des dernières intempéries (11 morts et 9 disparus) ne fait que renforcer l'urgence d'une réponse adaptée.
Aïdi n’a pas manqué de pointer du doigt les lacunes persistantes de la Stratégie nationale de gestion des risques naturels, qui semble s’essouffler face aux catastrophes récurrentes. En effet, si le plan national affiche de nobles intentions, il reste avant tout réactif, concentré sur l’intervention en aval plutôt que sur une prévention efficace. Ce manque de préparation proactive se traduit, selon Aïdi, par une faiblesse dans la mise en place de systèmes d’alerte précoce et par une coordination imparfaite entre les différentes entités concernées, retardant ainsi les opérations de secours et amplifiant la souffrance des sinistrés.
L’incapacité à renforcer les capacités locales pour gérer de telles crises accentue le sentiment d’abandon dans les zones rurales, où les infrastructures sont souvent insuffisantes et les moyens de réaction limités.
Dans ce contexte, Aïdi a rappelé l’exemple édifiant de la mobilisation Royale lors de catastrophes majeures, à l’image du tremblement de terre d’Al Haouz, où des mesures immédiates de soutien, d’indemnisation et de reconstruction avaient été lancées sur Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Toutefois, Aïdi regrette que les aides promises par l’Etat tardent souvent à atteindre les sinistrés, soulevant ainsi de vives interrogations sur l’efficacité de la mise en œuvre de cette solidarité institutionnelle.
Le conseiller ittihadi n’a pas manqué de souligner une autre défaillance majeure : l'absence de dispositifs de rétention et de stockage d’eau. En effet, dans un pays aux prises avec une grave crise hydrique, ces crues, bien que destructrices, pourraient également constituer une ressource précieuse. Aïdi plaide pour que le Maroc réoriente une partie de ses investissements vers le développement d’infrastructures à même de capter et de stocker ces eaux de crue, transformant ainsi un désastre en un atout pour la sécurité hydrique nationale.
H.T