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Une étude publiée cette semaine dans la revue Science révèle cependant qu’un premier anticorps capable de neutraliser tous les sous-types du virus de la grippe A a été découvert. Cet anticorps, issu du plasma humain, a été baptisé “F16” et il pourrait être utilisé comme vaccin et même comme traitement des infections par les virus de la grippe A, saisonniers ou pandémiques.
C’est en cultivant des leucocytes (globules blancs) que les chercheurs sont parvenus à isoler ceux en mesure de produire le fameux “F16”, capable de reconnaître la grippe A et ses 16 sous-types. En effet, cet anticorps repère l’hémagglutinine, cette protéine en constante évolution qui se situe à la surface du virus et qui constitue sa cible. "Le F16, premier anticorps capable de reconnaître tous les sous-types de la grippe A, ouvre d'importantes nouvelles possibilités de traitement et nous sommes impatients de passer à la prochaine étape de son développement", a indiqué Antonio Lanzavecchia, directeur de l’IRB, qui a participé à l’étude.
M. Lanzavecchia explique que "non seulement cet anticorps a neutralisé le virus mais il a également recruté des cellules tueuses du système immunitaire pour éliminer les cellules infectées", rapporte l’AFP. Ainsi, le “F16” permettrait d’éviter l’élaboration systématique d’un nouveau traitement à chaque saison pour faire face aux nouvelles souches de la grippe A qui auraient muté.
Quoi qu’il en soit, cinq ans au moins seront encore nécessaires avant qu’un vaccin antigrippal ne soit mis au point, précise le professeur John Skehel, membre du National Institute for Medical Research à Londres. En effet, il faut dans un premier temps fabriquer un traitement à partir de cet anticorps avant de pouvoir élaborer un vaccin. La tâche est alors plus ardue car ce n'est pas seulement l'anticorps qui est nécessaire mais la partie du virus à laquelle il se lie. "L'utilisation de cet anticorps pour en faire un médicament est à portée de main mais la fabrication du vaccin est un projet à long terme", a précisé M. Lanzavecchia.