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Selon Abdelhamid Fatihi, secrétaire général de la FDT, l’appel à la grève a atteint ses objectifs en dépit de la confusion semée par quelques parties. A preuve, les secteurs où cette centrale syndicale est représentée ont enregistré des taux importants de participation. Ainsi, ce taux a atteint 50% dans l’artisanat, 45% dans le secteur du plan, 20% dans les collectivités territoriales, 25% dans l’énergie et les mines, 20% dans la formation professionnelle et il a oscillé entre 25 et 30% dans le secteur de l’éducation.
Il convient de rappeler que les raisons qui ont poussé la FDT à lancer son mot d’ordre de grève sont nombreuses et que cette action de protestation a permis aux fonctionnaires de s’insurger contre nombre de décisions antisociales que le gouvernement Benkirane ne cesse de prendre et qui portent atteinte tant au pouvoir d’achat des classes laborieuses qu’aux acquis que ces dernières ont arrachés de haute lutte depuis fort longtemps.
De plus, l’actuel Exécutif a fait fi du dialogue social et le chef du gouvernement, qui s’appuie sur une majorité à la Chambre des représentants, veut coûte que coûte imposer sa vision de la réforme des caisses de retraite sans concertation avec les syndicats et sans prendre en compte le travail énorme qui a été accompli par les Commissions nationale et technique de la réforme des caisses de retraite ont été créées en 2004, ou encore les rapports de certaines institutions constitutionnelles comme le CESE.
Outre cette réforme controversée des caisses de retraite, la FDT s’insurge également contre les nombreuses mesures prises par le gouvernement Benkirane depuis plus de quatre ans et qui ont érodé le pouvoir d’achat des Marocains.